Alexandre Rochatte et les groupes carnavalesques envisagent la tenue du carnaval, mais chacun à sa manière

Le préfet lâche du lest, quant à l’organisation de manifestations carnavalesques. Après consultation des représentants de fédérations, et des présidents de groupes, il a proposé la mise en place d’un protocole commun, une proposition diversement appréciée par les groupes carnavalesques

Pour Alexandre Rochatte, tout doit se faire en concertation. Plusieurs réunions entre les services de l'Etat et les différents niveaux de responsabilités du secteur caranavalesques. Le préfet en a profité pour proposer aux groupes et fédérations de travailler sur la mise en place d’un protocole commun permettant la mise en place d’une bulle sanitaire sur des parcours aérés limitant la densité des rassemblements.
Alexandre Rochatte, Préfet de Guadeloupe


L'Etat souhaite aussi accompagner financièrement les associations qui le souhaitent. Ces dernières peuvent déposer un dossier au titre du Fonds pour le Développement de la Vie Associative (FDVA) volet 1 « formation des bénévoles » (associations sportives non
éligibles) et volet 2 « fonctionnement/nouveau(x) projet(s) »,les modalités de dépôt des dossiers sont d'ailmleurs publiées sur le site de la préfecture à l’emplacement suivant : campagne FDVA 2022.

Sortie de groupe le 23 janvier 2022

Concertation trop tardive selon les groupes carnavalesques

Willy  Abarre n'y va pas par quatre chemins. Pour le président de l’office du carnaval de la Guadeloupe, tout cela arrive bien tard…A trois semaines seulement des jours gras.

Willy  Abarre

Un avis que Cédric Larain partage lui aussi. Le président de Waka Chiré Band ne se réjouit pas moins de l'occurence de cette démarche de concertation.

​​​​​​​Cédric Larain Waka Chiré Band

Sortie de groupe le 23 janvier 2022

Un propos on ne peut plus fondé puisque, dans le même temps, sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes font déjà savoir qu'ils défileront dimanche prochain.

Le préfet n'est d'ailleurs pas dupe. S'il se dit à l’écoute des fédérations et des groupes carnavalesques, il ne rappelle pas moins que les déboulés « sauvages » non encadrés favorisent la transmission du virus et présentent un risque sanitaire majeur.

©Guadeloupe

 

 

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