Ary Chalus signe la fin de l'ère Laurella Rinçon au MACTe

Laurella Rinçon et Ary Chalus
Ary Chalus, le président du conseil d’administration du Mémorial Acte a décidé de radier Laurella Rinçon, des effectifs du Centre caribéen d’expression de mémoire de la Traite et de l’Esclavage à compter de vendredi. Le 12 mai, vendredi dernier, un huissier de justice a remis le courrier d’Ary Chalus, le président du conseil d’administration, à la direction du MACTe. Selon ce courrier, Laurella Rinçon a une semaine pour quitter les lieux.

Ce mercredi matin s’annonce intense au Mémorial Acte. Visite d’Éric Dupond-Moretti, le Garde des sceaux dans ce lieu chargé de mémoire. Une étape ministérielle théâtre d’un nouvel épisode dans le bras de fer qui oppose Ary Chalus à Laurella Rinçon la directrice de la structure.

Ary Chalus et Laurella Rinçon à quelques pas l'un de l'autre, séparés simplement par ... le ministre de la justice

Dans son courrier, Ary Chalus passe par 4 phases. Le président du conseil d’administration du MACTe fait part de l’espoir qui avait été placé dans la nomination de Laurella Rinçon à ce poste.
Mais les dysfonctionnements, un dialogue social compliqué, voire une hostilité à la collectivité régionale font vite déchanter. D’où le 2ème temps : les regrets. L’exécutif aurait tendu la main, tenté de comprendre, averti… Mais sans succès…
Arrivent les procédures au conseil d’administration et enfin cette radiation des effectifs du Mémorial ACTe à compter de vendredi avec une mise à disposition de son administration d’origine, à Paris.

En face, la Directrice du Macte ne semble pas impactée outre-mesures. Elle communique même sur un vernissage, le 26 mai et un brunch le 27, date symbolique au Mémorial acte.
Une note, non signée, circule sur les réseaux sociaux. Elle affirme que la décision d’Ary Chalus serait illégale. Que les faits reprochés ne seraient pas établis, qu’il n’y aurait aucune faute. Une décision du président du conseil d’administration qui porterait atteinte au bon fonctionnement de la structure.
Une note qui espère que la Préfecture défère cette radiation au Tribunal Administratif de la Guadeloupe.

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