L'affaire des écoutes téléphoniques mise en délibré au 26 janvier.

L’affaire des écoutes téléphoniques de l’avocate Sarah Aristide était examinée ce matin par la Chambre d’instruction de la cour d’appel à Basse-Terre. C’est le principe des droits de la défense qui est en cause, selon Me Roland Ezelin.



Après bientôt dix ans de procédure, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Basse-Terre doit se prononcer ce matin sur la plainte déposée par l’avocate et ses défenseurs, pour « violation du secret de la défense ». En juin 2006, lors du déferrement d’un des clients de Me Aristide devant le parquet, des copies de conversations téléphoniques qu’il avait eues avec elle, ont été produites, ce qui est strictement interdit par la loi. Mais jusqu’à ce jour, tous les magistrats qui ont examiné le dossier ont prononcé un non-lieu. Une trentaine d’avocats du barreau vont plaider ce matin en faveur de Sarah Aristide.

VOIR 
©guadeloupe

VOIR AUSSI 

©guadeloupe