Avec la vaccination des adolescents la France franchit un nouveau pallier dans la lutte contre la propagation du Covid 19

Le président de la République, Emmanuel Macron l’avait évoqué il y a quelques semaines. A partir de ce mardi 15 juin 2021, les adolescents peuvent être vaccinés. D’ailleurs, certains centres avaient déjà anticipé. Un acte qui, cependant, repose sur la base du volontariat.

Au vaccinodrome de l'aéroport ce matin, tout était en règle. Un protocole respecté à la lettre pour l’accueil des jeunes candidats au vaccin. Autorisation parentale et accompagnement d’au moins un responsable de la famille.
Echange avec le médecin, document rempli, cet adolescent de 14 ans peut se rendre chez l’infirmière. C’est l’heure de sa première dose de Pfizer.

Adler, 14 ans

Depuis l’annonce de l’élargissement de la vaccination aux jeunes de son âge, Adler a pris sa décision. Presque un soulagement pour sa maman qui l'accompagne ce mardi matin.

Nadia la Maman.

Cette possibilité de vacciner les adolescents était envisagée. Elle est désormais mise en oeuvre en France. Toutefois, longtemps après les Etats-Unis, le Canada, et l’Allemagne par exemple. Ils sont 5 millions âgés de 12 à 17 ans à être concernés par ce nouveau pallier de vaccination.
Pour le corps médical, il s’agit d’un renforcement de la parade anti-covid.

Dr. Emily Floro.

A la mi-journée  une quinzaine d'adolescents seulement a reçu la première dose. Autrement dit, pas d’affluence dans le centre des Abymes. Ailleurs ce n’est pas mieux. Une attitude qui illustre le rapport de cette jeune population avec le vaccin.

 

Quelles en sont les conditions?

Les 2 parents et le mineur doivent donner leur consentement par le biais d’une attestation à télécharger sur le site du ministère de la santé.
En revanche, la présence d’un seul des deux est requise, le jour venu.
C’est uniquement, le vaccin P-Fizer qui leur est  pour l’instant injecté; et cela, dans les centres et pas en pharmacie.


Pourquoi vacciner ce jeune public, pourtant peu réceptif et peu contaminant ?
La question anime de nombreux foyers. Tout simplement, parce que, selon la haute autorité de Santé, le risque demeure néanmoins, et que tout effort à l’immunisation collective est bon à prendre.
Une autorisation à la vaccination, qui n’est pas valable pour les adolescents souffrant de syndrome inflammatoire.