Du nord au sud, d’Anse-Bertrand à Vieux-Habitants, les centres éphémères de vaccination poussent comme des champignons. Certains le temps d’un week-end, d’autres sont itinérants. L’objectif : vacciner le plus possible, le plus vite possible. Une course contre-la-montre où la volonté des pouvoirs publics est de mettre quasiment à portée de main de chacun, un centre de vaccination.
« Nous sommes dans une vague, dans un pic épidémique important, donc il s’agit de vacciner le plus de personnes possible. Ce centre de vaccination n’a pas vocation à durer, il va être ouvert un, deux, ou trois mois mais pas plus, et il est uniquement certains jours de la semaine, contrairement aux centres de vaccination qui sont permanents tels que le vaccinodrome ou celui du CHBT »
Médecins, infirmiers, administratifs déployés en catastrophe, comme c'est le cas au centre sportif Gaël Monfils, ouvert depuis trois jours. Jamais l’agence régionale de santé, de concert avec le Département, n’avait déployé autant de moyens en si peu de temps. Et ce samedi 28 août 2021, pour une première dose, 140 personnes d’y étaient inscrites.
« Je pense que c’est une belle opportunité l’ouverture d’un centre ici, car quand je me suis décidée et que j’ai essayé de prendre rendez-vous, ce n’était pas évident en raison d’une longue liste d’attente. Donc sitôt que j’ai pris connaissance j’ai appelé et j’ai pu avoir un rendez-vous tout de suite. »
Les autorités sont en compagne, la vaccination avance à marche forcée.
(Re)voir le sujet de Jacky Massicot et Daniel Quérin