Quand la parole se libère
C'est une journaliste française qui lance l'idée sur Twitter, pour permettre aux personnes victimes de ce type de comportements de s'exprimer.#balancetonporc !! toi aussi raconte en donnant le nom et les détails un harcèlent sexuel que tu as connu dans ton boulot. Je vous attends
— Sandra Muller (@LettreAudio) 13 octobre 2017
Immédiatement, les témoignages affluent... Plus de 150 000 en quelques jours... Le hashtag #balancetonporc libère la parole de nombreuses femmes. Depuis l'adolescence, parfois même plus tôt, jusqu'à l'âge adulte, il semble que toutes ou presque, avons une histoire de harcèlement vécue.
Dans la rue, dans les transports ou sur le lieu de travail, les exemples ne manquent pas sur les réseaux sociaux.
#laGuadeloupeaussi
Et parmi ces témoignages, ceux de Guadeloupéennes, qui elles aussi, ont voulu raconter leurs histoires... Comme Marie, jeune stagiaire dans un journal de presse écrite dans l'Hexagone, se retrouve seule avec le propriétaire du quotidien. Assise dos à la porte, elle ne le voit pas arriver. Il s'approche d'elle, par derrière, commence à lui masser les épaules et lui murmure à l'oreille : "J'adore les filles des îles". Elle passe ses 3 mois de stage à l'éviter.
Un exemple, parmi tant d'autres...
Et le milieu des médias ou celui de la politique ne sont pas épargnés...
A (re) voir le reportage de Ludivine Guiolet-Oulac et Christian Danquin :
Drague, harcèlement, agression, la différence
Tous les comportements ne sont pas considérés ou vécus comme du harcèlement. Mais, il semble que certains aient du mal à faire la différence.
Pour y voir plus clair, l’éclairage de Stéphanie Mulot, Professeure de sociologie et anthropologie à l'Université de Toulouse 2. Elle était l’invitée de Jérôme Boécasse, dans le journal régional du mercredi 18 octobre.