La présidente de la CASBT était entendue depuis ce matin par le juge d'instruction en charge du dossier. Une audition à l'issue de laquelle Lucette Michaux-Chevry a été mise en examen dans le cadre de l'affaire de détournement de fonds publics à la CASBT.
•
Lucette Michaux Chevry est arrivée seule ce matin au Palais de Justice de Basse-Terre. La présidente de la Communauté d’Agglomération du Grand Sud Caraïbe s’est fait déposer par son chauffeur dans la cour intérieure peu après 9h00. Après avoir passé une heure en compagnie des ses avocats, Maîtres Aristide, Démocrite et Galas, dans une salle réservée à cet effet, Lucette Michaux Chevry a rejoint le pôle d’instruction, où elle a été entendue pendant 2 heures trente.
Laissée libre, Lucette Michaux Chevry s’est contentée d’un simple « c’est un dossier intéressant » pour tout commentaire en montant dans sa voiture. Ses avocats ont confirmé sa mise en examen dans l’affaire de détournement de fonds publics de la CASBT, pour association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, escroquerie en bande organisée, recel d’abus de bien sociaux, faux et usage de faux. Par ailleurs, M° Sarah Aristide a confirmé le dépôt d’un recours devant la chambre d’instruction pour contester l’ordonnance de mise en examen de sa cliente. Ce qui laisse augurer d’une procédure longue.
VOIR
Cette audition de première comparution intervient après la première convocation devant la juge d’instruction le 26 avril. Comparution qui avait du être interrompue après le malaise de Lucette Michaux Chevry.
Pour rappel, trois autres personnes, Fred Madinécouty, Georges Chasselas et René Claude Monrose, ont également été mises en examen pour les mêmes chefs d’accusation dans ce même dossier le 10 février dernier.
Laissée libre, Lucette Michaux Chevry s’est contentée d’un simple « c’est un dossier intéressant » pour tout commentaire en montant dans sa voiture. Ses avocats ont confirmé sa mise en examen dans l’affaire de détournement de fonds publics de la CASBT, pour association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, escroquerie en bande organisée, recel d’abus de bien sociaux, faux et usage de faux. Par ailleurs, M° Sarah Aristide a confirmé le dépôt d’un recours devant la chambre d’instruction pour contester l’ordonnance de mise en examen de sa cliente. Ce qui laisse augurer d’une procédure longue.
VOIR
Pour rappel, trois autres personnes, Fred Madinécouty, Georges Chasselas et René Claude Monrose, ont également été mises en examen pour les mêmes chefs d’accusation dans ce même dossier le 10 février dernier.