Frugal "repas" servi tardivement aux écoles de Petit-Bourg, ce mardi

Voici ce qui a été servi aux élèves de l'école de Daubin, par la mairie de Petit-Bourg, en guise de déjeuner, à près de 15h00 - 29/03/2022
Deux tranches de pain de mie avec soit une tranche de jambon, soit une tranche de fromage : c'est ce qui a été servi aux élèves des écoles de Petit-Bourg inscrits à la cantine, ce mardi, en guise de déjeuner. Certains élèves n'avaient pas mangé à 15h00. Et les parents n'ont été avertis qu'après-coup

Nombreux sont les parents d'élèves de Petit-Bourg à être remontés, ce mardi 29 mars 2022.
Les enfants du premier degré de la commune, inscrits à la cantine, ont eu en guise de déjeuner un croque-monsieur, soit au jambon, soit au fromage.
Ce repas frugal (voir photo ci-dessus) a été livré avec du retard et en sous-nombre, dans certaines écoles, où une partie des enfants n'a pas mangé dans les temps.
L'école de Daubin, elle, par exemple, n'a rien vu venir avant 15h00. Les établissements de Fontarabie, de Carrère ou encore de Montebello auraient subi le même sort.

Ce type de situation se répète, à Petit-Bourg.

Cette fois-ci, c'est un cluster de Covid-19, au sein de la cuisine centrale, qui est à l'origine du problème.
Dans un communiqué diffusé dans l'après-midi, l'administration municipale dit avoir "mis en place une procédure de désinfection entraînant sa fermeture, ce jour (...) Par ailleurs, la collectivité informe les parents d’élèves que les conditions sont réunies, pour une reprise de la production de repas, ce jeudi 31 mars et que le service sera assuré avec la vigilance, la rigueur et la ponctualité habituelles".

La municipalité présente aussi des d'excuses "aux élèves lésés, ainsi qu’à leurs parents".

Pour autant, les parents se demandent pourquoi ils n'ont pas été avertis des difficultés de la mairie, quant à assurer le service de restauration, dès le matin ; ceux qui auraient pu se libérer seraient venus récupérer leurs enfants, pour leur garantir un repas digne de ce nom.

Le comité des parents d'élèves de l'école "Fribert Fessin", notamment, a contacté le service des affaires scolaires. Il s'avère que le maire et les élus ont été avertis de la situation et ont fait le choix ne pas alerter les familles : "afin d’assurer un service minimum et de ne pas pénaliser les parents et les enfants, la Collectivité a fait appel à des prestataires de service, pour assurer la production et la livraison de sandwichs" est-il indiqué dans le communiqué de la mairie.

Au final, les enfants ont bel et bien été pénalisés.