Après 40 jours de grève, l'UTS-UGTG, a appelé à une mobilisation devant l'hôpital de Beauperthuy à Pointe-Noire. Une manière de montrer que malgré l'intervention des forces de l'ordre, le piquet de grève est toujours là et les revendications intactes.
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Au coeur de ce conflit, qui dure depuis le 25 mai, la "tyrannie" dénoncé par l'UTS-UGTG de la directrice des soins de l'établissement à l'égard de certains agents. Depuis le début, le syndicat demande son départ et celui du directeur adjoint. Mais malgré la médiation de l'ARS, aucune issue n'a pour l'instant été trouvée.Un piquet de grève filtrant les entrées et sorties a été mis en place dès le premier jour de grève. Le 22 juin, 9 agents de Beauperthuy ont été asssignés devant le tribunal de Basse-Terre par la direction de l'hôpital et l'UTS-UGTG est astreinte à payer, depuis, la somme de 200 euros par jour et par agent.
On écoute Claudine Marathon, secrétaire général de l'UTS-UGTG :
Aujourd'hui, 40 jours après le début de la grève, l'organisation syndicale a mobilisé ses troupes, afin de montrer que ses revendications sont intactes, que le malaise des agents est toujours une réalité. Ses représentants au sein de l'établissement disent continuer de recevoir "sans cesse des témoignages oraux et écrits de collègues victimes qui n'osent pas affronter leurs bourreaux" et dénoncent "ces pratiques d'une autre temps".
Contactée, la Direction n'a pas pour l'instant, souhaité répondre à nos questions.
Claudine Marathon, secrétaire générale UTS-UGTG