Ils se sont donnés rendez-vous ce jeudi matin, devant la mairie de Sainte Anne, pour y déverser des sargasses et surtout, pour exprimer leur désappointement et leur colère. Reçus par le maire de la commune, ils restent cependant mobilisés, jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée et mise en oeuvre
R. Senneville et R. Defrance•
Ils n'avaient peut-être jamais manifesté de leur vie. Mais cette fois, la coupe est pleine, pleine ...de sargasses. Parce qu'une fois de plus, ce sont elles qui sont au coeur de cette nouvelle mobilisation. Cette fois, ce sont des riverains de Sainte Anne qui ont exprimé ce ras-le-bol.
Leur difficulté est double : d'un côté les échouages incessants d'algues brunes et de l'autre, leur stockage nous loin de chez eux, ce qui leur occasionne des nuisances olfactives permanentes.
En attendant, les bancs de sargasses, nourris par les brumes de poussières désertiques, continuent de venir s'échouer sur les rivages de la Guadeloupe, et singulièrement, à Sainte Anne.