Ils se sont donnés rendez-vous ce jeudi matin, devant la mairie de Sainte Anne, pour y déverser des sargasses et surtout, pour exprimer leur désappointement et leur colère. Reçus par le maire de la commune, ils restent cependant mobilisés, jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée et mise en oeuvre
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Ils n'avaient peut-être jamais manifesté de leur vie. Mais cette fois, la coupe est pleine, pleine ...de sargasses. Parce qu'une fois de plus, ce sont elles qui sont au coeur de cette nouvelle mobilisation. Cette fois, ce sont des riverains de Sainte Anne qui ont exprimé ce ras-le-bol.
Leur difficulté est double : d'un côté les échouages incessants d'algues brunes et de l'autre, leur stockage nous loin de chez eux, ce qui leur occasionne des nuisances olfactives permanentes.
Leur mobilisation n'aura pas été vaine. Présent en mairie ce matin, le maire les a rencontrés et leur a donnés l'assurance de l'investissement de la commune pour contenir la pollution. Un investissement forcément limité et qui a besoin du soutien de l'Etat pour être plus efficace. Une réponse que le collectif a entendu et qui l'incite à demeurer mobilisé pour être sûr du résultat
En attendant, les bancs de sargasses, nourris par les brumes de poussières désertiques, continuent de venir s'échouer sur les rivages de la Guadeloupe, et singulièrement, à Sainte Anne.
Leur difficulté est double : d'un côté les échouages incessants d'algues brunes et de l'autre, leur stockage nous loin de chez eux, ce qui leur occasionne des nuisances olfactives permanentes.