Le pitaya (ou la pitaya, les deux se disent) est originaire au départ d’Amérique centrale et s’est implanté ensuite en Asie. En Guadeloupe, la culture a démarré il y a une dizaine d’années (en Côte-sous-le-Vent), et depuis, elle est en pleine expansion. Les « journées du pitaya » visent à promouvoir ce fruit à forte valeur ajoutée, riche en vitamine C et antioxydant. Un fruit produit par une plante très rustique (un cactus). Pierre Séjor, qui est à l’initiative de ces journées, cultive une centaine de pieds de pitaya chez lui au Gosier. Il travaille sur une soixantaine de variétés.
Mais l’ancien apiculteur retraité est aussi celui qui, il y a cinq ans, a lancé la production de pitaya au Sénégal, où il vit la moitié de l’année. Il a créé sur place une coopérative qui compte une quarantaine de membres.
Pierre Séjor, que vous pourrez rencontrer demain, à Sainte-Rose, avec d’autres producteurs de pitaya, et le réseau des « Amoureux de la pitaya en Guada ». Rendez-vous de 8h à 13h, sur la Place Tricolore et de la Verdure. Au programme : conseils sur la culture, exposition et vente de fruits, plants et boutures, et également des ateliers culinaires à base de pitaya.
Plus d'une soixantaine de variétés en Guadeloupe
D’un point de vue botanique, ce que l’on appelle pitahaya, pitaya, dragon fruit ou fruit du dragon est un fruit de la famille des cactacées appartenant aux genres Hylocereus ou Selenecereus. Chez ce dernier, la seule espèce concernée est S megalanthus, le pitaya jaune (peau jaune et pulpe translucide, originaire de Colombie). Dans le genre Hylocereus, ont été identifiées environ 25 espèces dont 16 ont été décrites. Les principales variétés de pitahaya sont issues de ce genre et notamment celles d'Amérique du Sud.
- À revoir : Pierre Séjor, le roi du Pitaya au Sénégal, le reportage de Nathalie Sarfati / Nordine Bensmaïl/ Bertrand Puig-Marty