Campagne de sensibilisation sur le syndrome du bébé secoué, une maltraitance qui peut être mortelle

Capture du spot de campagne "Stop bébé secoué" - @Ministère des Solidarités et de la Santé - 01/2022
Une campagne nationale contre le syndrome du bébé secoué est actuellement en cours. En France, un nourrisson victime de secouements sur dix décède. Trois quarts des autres subiront de graves séquelles à vie. Le phénomène est moins fréquent en Guadeloupe que dans l'Hexagone.

Secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle

Tel est le message que veut faire entendre au plus grand nombre, le ministère des solidarités et de la santé, qui lance, en ce mois de janvier, une nouvelle campagne nationale de sensibilisation au syndrome du bébé secoué.
Cette maltraitance lourde de conséquences fait plus d’une victime par jour.

Des actes encore bien trop fréquents

Les cas de bébés secoués ne sont pas des faits isolés. Chaque année, plusieurs centaines d’enfants en sont victimes, dans l’Hexagone.

En France, un nourrisson victime de secouements sur dix décède. Les autres en subiront les conséquences toute leur vie, notamment des séquelles graves pour ce qui concerne trois quarts des survivants.
Le syndrome du bébé secoué est en effet à l’origine de graves séquelles neurologiques, qui se manifestent par des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l’attention.

Cette maltraitance, perpétrée volontairement par des adultes, parfois dans le déni de la gravité de leur acte, représente la forme la plus grave de traumatisme crânien de l’enfant.

Moins de cas en Guadeloupe

Dans notre département, le syndrome du bébé secoué survient moins souvent qu'outre-Atlantique, comme l'explique le docteur José Périanin :

Dr José Périanin : "Chez nous, les jeunes mères sont quand un peu entourée par la famille".


Un contexte familial particulier

Le syndrome du bébé secoué est lié à des actes qui se produisent sans témoin, lorsque l’enfant est seul avec un adulte. 
Mais il faut savoir, que tout adulte peut apprendre à interagir avec son bébé et à comprendre ses comportements.
Certains facteurs favorisent cette dévire, comme les contextes familiaux violents, la consommation d'alcool et/ou de drogues, ou encore les troubles mentaux, selon le docteur José Périanin :

Dr José Périanin : "C'est le problème des conflits familiaux, notamment".

La campagne nationale gouvernementale contre cette maltraitance à huis clos a pour objectif d’attirer l’attention du grand public.

Une campagne pour sensibiliser la population

Pour alerter et faire la lumière sur la réalité de ce phénomène, le Gouvernement se saisit du sujet, à travers une campagne de sensibilisation nationale.
Cette initiative du secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles, auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, soutenue par des experts et des parents témoins, repose notamment sur la diffusion d’un film choc qui rappelle l’essentiel :

Cette campagne vise à aider les professionnels et les institutions de santé à sensibiliser leurs patients et les publics qu’ils reçoivent, sur le syndrome du bébé secoué.

POUR ALLER PLUS LOIN/ A consulter les nombreuses informations délivrées, dans le cadre de la campagne de sensibilisation