Le tonnage de canne à sucre, pour la récolte 2018, risque d’être en recul. Car les replantations des parcelles les plus vieilles n’ont concerné qu’un millier d’hectares cette année, à cause des pluies, mais aussi d’un manque de trésorerie des planteurs.
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La période actuelle d’intercampagne sert à entretenir les cannes en repousse (ce qu’on appelle les « cannes-rejetons, en réalisant le désherbage et l’apport d’engrais), mais aussi à replanter les parcelles les plus vieilles. Or ces replantations ont été réalisées tardivement cette année (puisqu’elles se terminent à peine). Et la surface totale des parcelles ainsi renouvelées est nettement en baisse sur l’ensemble des bassins canniers.
Cette superficie de 2 500 hectares avait été atteinte en 2013 et 2014, grâce à un plan de relance. Depuis, la surface replantée ne cesse de diminuer : 1 700 ha en 2015 ; 1 500 l’an dernier, et donc seulement 1 000 ha environ cette année. Outre les pluies, le manque de trésorerie conduit aussi les planteurs à reporter ces replantations.
Certains planteurs, qui avaient prévu de replanter des parcelles cette année, ont donc finalement renoncé.
Gilbert Piral, responsable du service agronomie au CTCS, le Centre technique de la canne à sucre
Bruno Mounigan, directeur de l’UDCAG, la SICA cannière de la Basse-Terre
Bruno Mounigan, directeur de l’UDCAG, la SICA cannière de la Basse-Terre