Carnaval et santé : l'importance d'une bonne préparation

Carnaval et santé : l'importance d'une bonne préparation ©Jordi Rayapin et Christian Danquin
Plus que quelques jours avant le grand marathon des jours gras. Débouler dans les rues, pendant des heures est une activité qui sollicite tout le corps mis parfois à rude épreuve. Lésions musculaires, ou encore vocales. Des spécialistes livrent quelques conseils.

Se défouler dans les rues, au rythme du carnaval c'est la face visible de l'ice berg. La partie immergé, c'est les douleurs, du lendemain. Une situation dans lequel se retrouve bon nombre de passionnés de carnaval. C'est le cas de Ronald alias Némo, bassiste reconnu et confirmé, carnavalier depuis l'âge de 7

Beaucoup de douleurs au niveau du dos, des reins... C'est également dû au manque de sommeil. Il faut savoir que lorsqu'on tient une basse, on ne peut pas la lâcher comme cela. Sinon, la musique, elle part...

Rhonald Nemorin dit Némo du groupe VIM

Pour éviter ou traiter ce genre de douleurs, certains se rendent directement, chez des professionnels de santé, qui ne sont pas étonnés de recevoir autant de carnavaliers.

Souvent, ce sont des douleurs liées aux impacts, parce qu'ils défilent énormément donc au niveau des membres inférieurs... Au niveau des chevilles, des genoux, il y a beaucoup de douleurs articulaires, à ce niveau-là. Et beaucoup de contractures musculaires, notamment au niveau des mollets.

Célia Decroux, ostéopathe

D'autres guérissent leurs maux en passant par la nature...

On propose des produits de soins pour accompagner au quotidien, jusqu’à trois fois par jour, les douleurs. Donc, ils peuvent les mettre en prévention. On préconise de les mettre avant l’effort, avant le déboulé, pour pouvoir défiler tranquillement. Et quand ils reviennent à la maison, prendre une douche, en alternance chaud-froid, pour pouvoir réactiver la circulation et ensuite de se masser directement avec le gel de récupération.

Agnès Crochemar-Galou, docteur en pharmacie

Les cordes vocales aussi sont très sollicitées. Conséquence, les orthophonistes sont quelquefois pris d'assaut.

On leur donne des conseils par rapport au repos vocal, comment se protéger le cou. Parce qu'ils ne chantent pas, ils crient donc cela fait qu'on entre dans un processus de forçage vocal.

Marie-Hélène Urcel, orthophoniste

Pour prévenir les blessures, la meilleure option reste celle d'écouter son corps et de se préserver. Les clés pour profiter des fêtes de carnaval, dans de bonnes conditions.