Carnaval sous haute protection sanitaire

Ce dimanche marque la renaissance officielle du Carnaval guadeloupéen. Officielle parce que les restrictions imposées jusque là n'avaient pas empêché certains groupes de défiler mais cette fois, c'est avec l'accord des autorités et selon certaines obligations, que les carnavaliers ont pu le faire

Peut-être l'image qui résume cette nouvelle page du Carnaval guadeloupéen, un carnaval assujetti au respect des règles sanitaires. Et comme le carnaval c'est d'abord la dérision, le Groupe VIM en a profité pour en faire lui donner sa touche particulière.
Malika du Groupe VIM

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Bruno Benjamin VIM
 

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Pour être carnavalier aujourd'hui, il fallait donc d'abord se soumettre aux contraintes sanitaires. A Bergevin, le groupe Double-Face n'a pas lésiné sur les moyens : pour défiler, il faut avoir été testé et c'est la présidente du groupe elle-même, par ailleurs infirmière, qui est aux opérations. 
Elodie Jacquet-Crétides, présidente du groupe Double Face

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Une procédure qui n'effaie pas les membres puisque, pour tous, le vrai intérêt est ailleurs. Alors, se faire tester, pourquoi pas, pourvu qu'ils puissent défiler.
Les carnavaliers

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En cela, ils partagent largement l'avis du public qui s'est déplacé très tôt pour prendre position dans les rues de Pointe-à-Pître. Les masques ne sont jamais loin, même si on ne leur accorde pas toujours d'utilité. Mais s'il faut les avoir pour assister au carnaval, on veut bien le porter.
Les spectateurs

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Quant à Vaval, on ne lui a pas vraiment demandé son avis mais il se murmure parmi les groupes carnavalesques que, comme il est habitué à voir défiler autour de lui des gens masqués, cela ne devrait pas trop bouleverser son horizon... En principe...