Avec la fermeture judiciaire de la carrière Une depuis le 15 janvier. Cette mesure ordonnée par le tribunal de Basse-Terre a eu pour conséquence de placer la quarantaine de salariés de la société antillaise de granulats au chômage technique. Ils ne percevront donc que 60% de leur salaire brut durant cette suspension.
Une situation que dénonce l'UGTG-BTP qui demande que la totalité des salaires soit versée, au moins pour 3 mois. De nouvelles discussions pourraient être entamées à l'issue de cette échéance, explique Didier Dyvrande, responsable du secteur BTP de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe.
Pour l’UGTG BTP, les travailleurs ne doivent pas subir les conséquences d’une situation qu’ils n’ont pas causée. Le syndicat estime que chacun doit prendre ses responsabilités, d'autant plus que les problématiques engendrées par la carrière avaient déjà été soulevées, notamment en 2021, lors d'une grève.
La situation est injuste pour le syndicaliste. Certains employés de la carrière, raconte-t-il, y travaillent depuis 20, voire 30 ans. Des salariés qui seront impactés, alors que la direction, à l'issue de ce chômage technique, sera indemnisée, avance Didier Dyvrande.
Une seconde rencontre avec la direction Guadeloupe de la SADG est prévue demain, mercredi 22 janvier.