En cas de perturbation et retard d'un vol, les passagers peuvent obtenir des indemnisations

des files impressionnantes
Les perturbations sur les vols au départ et vers l’Hexagone ont augmenté de 56 % l’an dernier, selon une étude du site "Air indemnité". Les passagers lésés peuvent réclamer une indemnisation, qui peut aller jusqu’à 400 €, à partir de 3 heures de retard.
Après Flightright il y a dix jours, c’est au tour d’"Air indemnité" de faire le bilan 2018 de l’activité enregistrée dans les aéroports français. Ces deux sites se basent sur les déclarations des passagers qui demandent de l’aide pour percevoir une indemnisation, en cas de retard de vol ou d’annulation.
 

Des perturbations en forte hausse

Selon cette étude, les perturbations ont progressé de près de… 56% par rapport à 2017.
L'augmentation du trafic aérien s'accompagne d'une explosion des perturbations. En un an, 1 million de vols a été opéré depuis ou vers l'Hexagone, transportant 127 millions de personnes.
Des voyageurs de plus en plus nombreux à être confrontés à des retards supérieurs à 2 heures, à l'arrivée, à des annulations. Ils étaient 4,7 millions l'an passé. 
 

400 euros d'indemnisation

2018 a été une année particulièrement marquée par les mouvements sociaux du personnel naviguant, bagagistes ou des contrôleurs aériens. 
Les vols entre Paris et l'Outre-mer étant considérés contre intra-communautaires, l'indemnisation peut atteindre 400 euros, à partir de 3 heures de retard. Plus d'un milliard d'euros, c'est le montant des indemnités potentiellement dues par les compagnies aériennes à leurs passagers.

Et au classement de celles qui sont les moins ponctuelles, on retrouve Corsair, avec 5,48% de vols perturbés, XL Airways, avec 4,64% ou encore Norwegian, avec 1,64%.