Les baigneurs et amateurs de sports nautiques de la Guadeloupe ont à peine eu le temps de se réjouir de la réouverture des plages, que de nouveaux bancs de sargasses envahissaient les côtes de l'archipel. Des arrivages massifs, difficiles, voire impossibles à endiguer.
Face aux sargasses : l'impuissance
Les sargasses ont refait leur apparition en plein confinement, en Guadeloupe ; dès la mi-avril.
Mais depuis près d'une semaine, leurs bancs sont plus massifs et les courants défavorables, puisqu'ils les charrient par grosses vagues, sur les côtes de l'archipel, au lieu de les éloigner.
Les côtes Nord, Est et Sud de la Grand-Terre, mais aussi la Côte-au-Vent de la Basse-Terre et les îles du Sud sont particulièrement impactées.
C'est ainsi que les populations d'une partie du littoral d'Anse-Bertrand, Le Moule, Saint-François, Petit-Bourg, ou encore Goyave sont à nouveau confrontées aux nuisances olfactives et au risque sanitaire qui accompagnent immanquablement ces échouages algues.
Les baigneurs, quant à eux, sont pragmatiques : quoi faire, de toutes les façons. Aujourd'hui, force est de constater que face à l'ampleur du phénomène, les moyens financiers et matériels des opérateurs et autorités sont insuffisants.
Le cas de Saint-François
20 sites de la seule commune de Saint-François sont envahis par les sargasses.
En une semaine, près de 600 tonnes de ces algues ont été ramassées. Mais vue l'ampleur de la catastrophe, il y a de quoi être découragé.
Regardez plutôt ce reportage réalisé par Bruno PANSIOT-VILON et Rémy DEFRANCE, sur la plage de Raisins Clairs :
Goyave aussi impactée
Même spectacle de désolation, sur la plage de Sainte Claire, à Goyave, où un tapis de sargasses recouvre presque la totalité de l'avancée de sable. Pour autant, des baigneurs se sont risqués dans l'eau, comme on peut le voir sur ces photos :