CCIIG, entre union et désunions

Qui va présider la Chambre de Commerce et d’Industrie des Îles de Guadeloupe ? Les membres de la liste «Ensemble pour l’entreprise des îles de Guadeloupe » prévoient de se retrouver ce soir pour en décider.

Les membres de la liste « Ensemble pour l’entreprise des îles de Guadeloupe », qui regroupe les principales organisations patronales (Medef, CGPME, et Association des MPI), et qui a remporté la totalité des 44 sièges de la CCI-IG, doivent se réunir ce soir, pour évoquer la question.
Pour l'heure, trois noms sont avancés comme candidats potentiels : Henri Nagapin, directeur général du groupe Kapa Santé (qui détient notamment la Clinique des Eaux Claires). Il était au bureau de la chambre consulaire depuis de nombreuses années. Thierry Romanos, qui siége, lui aussi, depuis longtemps à la CCI. Il est arrivé en tête aux élections dans la catégorie « services, de 0 à 20 salariés ». José Gaddarkhan, le président de la Fédération régionale du BTP est le troisième des actuels prétendants. A ces trois noms, s'est ajouté depuis ce matin celui de Patick Vial-Collet, L'hôtelier veux lui aussi tenter sa chance en se proposant pour mettre un terme au climat de division qui prévaut en ce moment. Une candidature qui pourrait inciter Thierry Romanos a retirer sa candidature, dans un souci d'apaisement. Pour l'heure ce sont surtout les divisions qui s'affichent, rendant difficiles l'idée de primaire pour départager les candidats en lice.
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Et pendant ce temps-là, Colette Koury règle ses comptes

Quant à Colette Koury, elle s’offre un encart de huit pages, aujourd’hui, dans le quotidien France Antilles, pour dénoncer, « les calomnies et diffamations contre la CCI-IG et sa présidente ». Après deux mandats à la tête de la chambre (entre 2005 et 2016), la présidente sortante, qui ne se représentait pas. Elle sort donc de sa réserve et réagit vivement aux accusations, notamment de « conflit d’intérêts » et de « favoritisme familial » dans sa gestion. Allusion aux articles publiés dernièrement dans « Le Courrier de Guadeloupe ». Colette Koury parle d’un « acharnement » à lui nuire, mené par « certains de ses plus farouches opposants », en particulier l’ancien trésorier de la CCI, dont elle a demandé en juin dernier la démission, après ce qu'elle nomme : " l’échec de la tentative de déstabilisation de l’institution "