Beaucoup de Guadeloupéens et Martiniquais sont encore surexposés à une contamination au chlordécone. Certains consomment des aliments qu’ils produisent eux-mêmes, notamment des œufs et volailles, évoluant en zones sensibles ou des denrées achetées sur les bords de route, sans contrôle.
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments prend une nouvelle fois position dans le dossier du chlordécone. L’ANSES a réalisé une étude sur l’exposition des populations des Antilles aux résidus de l’insecticide dans l’alimentation.
Il s’avère que certains circuits informels d’approvisionnement exposent plus sévèrement les consommateurs de Guadeloupe et de Martinique.
Mais aujourd'hui, force est de constater que ces LMR explosent dans les assiettes des Guadeloupéens et Martiniquais, parce qu'ils sont nombreux à ne pas respecter les consignes et recommandations.
Beaucoup utilisent ce que l'ANSES appelle des circuits informels d'approvisionnement : la production du jardin, c'est l'auto-consommation, ensuite les dons, et enfin, les achats sur le bord des routes, sans réelle traçabilité.
Pour l'auto-consommation, les enquêteurs de l'Agence ciblent les oeufs et la volaille issus des zones contaminées.
Autre fait inquiétant, les produits de la mer collectés dans les zones sensibles, 4 fois supérieurs au LMR, tout comme les produits d'eau douce, les palourdes et autres crustacés.
Des consommations à risque qui s'accompagnent parfois d'association de produits interdits. L'ANSES révèle que certains consommateurs de tubercules ou racines contaminées ingurgitent dans la même semaine, des oeufs et de la volaille issus de l'auto-consommation non contrôlée.
L’ANSES recommande aux autorités d’étendre les recommandations de consommation aux denrées issues des circuits informels, notamment les œufs.
A (re) voir le reportage de Maryline Plaisir et Paul Labéca :
Il s’avère que certains circuits informels d’approvisionnement exposent plus sévèrement les consommateurs de Guadeloupe et de Martinique.
Circuits informels = conduite à risque
Il y a quatre modes de consommation qui entraînent une surexposition au chlordécone. Il y a quelques années, les scientifiques ont déterminé les LMR, les limites maximales de résidus de molécules contenus dans les aliments. Une consommation modérée de ces LMR n'aurait pas de conséquences sur la santé, selon ces scientifiques.Mais aujourd'hui, force est de constater que ces LMR explosent dans les assiettes des Guadeloupéens et Martiniquais, parce qu'ils sont nombreux à ne pas respecter les consignes et recommandations.
Beaucoup utilisent ce que l'ANSES appelle des circuits informels d'approvisionnement : la production du jardin, c'est l'auto-consommation, ensuite les dons, et enfin, les achats sur le bord des routes, sans réelle traçabilité.
Pour l'auto-consommation, les enquêteurs de l'Agence ciblent les oeufs et la volaille issus des zones contaminées.
Autre fait inquiétant, les produits de la mer collectés dans les zones sensibles, 4 fois supérieurs au LMR, tout comme les produits d'eau douce, les palourdes et autres crustacés.
Des consommations à risque qui s'accompagnent parfois d'association de produits interdits. L'ANSES révèle que certains consommateurs de tubercules ou racines contaminées ingurgitent dans la même semaine, des oeufs et de la volaille issus de l'auto-consommation non contrôlée.
L’ANSES recommande aux autorités d’étendre les recommandations de consommation aux denrées issues des circuits informels, notamment les œufs.
A (re) voir le reportage de Maryline Plaisir et Paul Labéca :