L'histoire a retenu que le 1er code-barres scanné aura été celui qu'une petite épicerie de la ville de Troy dans l'Ohio aux Etats Unis avait choisi d'apposer sur ses packs de 10 tablettes de chewing-gums pour mieux en gérer les stocks. C'était très précisément le 26 juin 1974. Un commerçant presqu'avant-gardiste puisqu'à l'époque, peu nombreux sont ceux qui prêtent attention à cette invention. Ses inventeurs eux-mêmes n'envisageaient guère alors un grand développement pour lui.
Ces fameux stocks à gérer étaient en soi une problématique qui préoccupait tous les commerçants et, dès le début des années 1970, un comité est constitué pour trouver un système efficace. On recherche alors un code universel des produits (UPC). Et c'est le système d'UPC proposé par IBM qui est choisi parmi six autres modèles.
Un système visiblement suffisamment efficace pour être exactement le même que celui qui est utilisé aujourd'hui encore.
Désormais, tous les commerces, quelle que soit leur taille, sont équipés de caisses capables de scanner les données des codes-barres de chaque produit. La gestion des stocks se fait alors simultanément.
Mais depuis, le code-barres s'est affranchi du secteur commercial pour rentrer dans tous les domaines de la société. Il gère désormais aussi bien l'identité des citoyens, que les formalités administratives, les billets d'avion, les réservations de spectacles, les examens et surtout les données de santé.
En la matière, les laboratoires d'analyses biologiques sont en pointe quant à l'exploitation de ce système numérique. Le dossier des patients qui s'adressent à eux reçoit un code-barres dès le départ et sera traité jusqu'au bout de la chaîne grâce à ce code-barres.
Pour autant, aucun système n'est inviolable. Compte tenu de la masse d'informations qui transite par les codes-barres, ils n'ont pas manqué d'intéresser les délinquants de toutes sortes. En Guadeloupe, c'est l'Agence Caribéenne pour la Cybersécurité qui veille à accompagner et protéger ceux qui pourraient être ou en ont été victimes.