La communauté de communes de Marie-Galante épinglée par la Chambre régionale des Comptes. Les magistrats ont publié un rapport sur la gestion de la collectivité entre 2010 et 2016, période durant laquelle se sont succédés 3 présidents : Harry Selbonne, Marlène Miraculeux Bourgeois et Maryse Etzol.
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Parmi les éléments relevés par la Chambre régionale des Comptes, il y a tout d'abord la situation financière de l'institution.
Le niveau d’imposition étant déjà supérieur à la moyenne nationale, la collectivité n’a d’autre choix que de couper dans les dépenses, celle du personnel mais aussi dans les subventions aux associations. Des mesures forcément impopulaires.
Un marché négocié, sans publicité préalable et sans mise en concurrence. Et c‘est contraire au code des marchés publics.
Pour rappel, Louis Molinié, le maire de Terre de Haut, a été cité à comparaître la semaine dernière devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre pour des faits similaires.
La collectivité doit couper dans les dépenses
En effet, le budget principal affiche une situation très dégradée. Depuis 2013, la communauté des communes n’arrive plus à honorer ses échéances de remboursements, ni à payer une partie de ses investissements. La faute notamment aux charges de personnel. Elles ont augmenté de plus de 72% entre 2010 et 2016.Le niveau d’imposition étant déjà supérieur à la moyenne nationale, la collectivité n’a d’autre choix que de couper dans les dépenses, celle du personnel mais aussi dans les subventions aux associations. Des mesures forcément impopulaires.
L'abattoir, point épineux
Autre dépense, même s’il s’agit d’un budget différent, l’abattoir de Marie-Galante. L’outil est structurellement déficitaire, et pour cause, le cheptel porcin et bovin de l’île est en constante diminution. De plus, l’abattoir ne répond plus aux normes sanitaires. Les magistrats demandent sa fermeture.Le Festival Terre de Blues, des infractions au code des marchés publics
Créé en 2000, le Festival est aujourd’hui considéré comme un événement culturel majeur dont la renommée a très largement dépassé l’île. Le problème soulevé par les magistrats concerne son organisation confiée à l’office du Tourisme de Marie Galante. Pour une durée de 6 ans et pour un montant de 800 000 euros.Un marché négocié, sans publicité préalable et sans mise en concurrence. Et c‘est contraire au code des marchés publics.
Pour rappel, Louis Molinié, le maire de Terre de Haut, a été cité à comparaître la semaine dernière devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre pour des faits similaires.