Des conditions strictes pour les passagers en provenance de Guyane vers la Guadeloupe et la Martinique

Des mesures temporaires strictes ont été décidées conjointement par les préfets de Guadeloupe ou Martinique, pour les passagers arrivant de Guyane, où l'épidémie s'accélère. Le territoire compte plus de 1 000 cas confirmés. 
 
Les préfets de Guadeloupe et Martinique ont pris un arrêté conjoint portant deux mesures temporaires
applicables aux déplacements de personnes par voie aérienne entre la Guadeloupe ou la Martinique et la Guyane au titre de la quarantaine. 
 

1 161 cas confirmés en Guyane

Les territoires de la Guadeloupe, de Saint-Barthélémy, de Saint-Martin et de la Martinique, classés en zone verte par le gouvernement ont pu procéder au déconfinement dès le 11 mai. Ce n'est pas le cas de la Guyane où la situation sanitaire reste délicate et a justifié son classement en zone orange.
118 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés selon le bulletin quotidien des autorités sanitaires et préfectorales. Ce qui porte à 1 161 cas confirmés dans le département, depuis le 4 mars dernier. 
 

Test négatif, septaine et déplacement pour motif sanitaire pour les passagers de Guyane

Compte tenu de la proximité de nos territoires et du suivi sanitaire réalisé par les agences régionales de santé, toute personne entrant en Guadeloupe ou en Martinique en provenance de la Guyane doit présenter un résultat négatif d’un test RT-PCR de détection du génome SARS Cov2 réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Elle est soumise à une quarantaine d’une durée de sept jours à son arrivée.

Les déplacements de personnes par transport public aérien entre la Martinique ou la Guadeloupe et la Guyane sont limités aux seuls déplacements fondés sur un motif sanitaire.
L’entreprise de transport aérien s’assure avant l’embarquement de la présentation du résultat du test, de la déclaration sur l'honneur du motif sanitaire du déplacement accompagnée d'un ou plusieurs documents permettant de justifier de ce motif.

L’arrêté est applicable jusqu’au 22 juin inclus et sera revu en fonction de l’évolution sanitaire des territoires.