Le conflit au SIAEAG au point mort

Les principaux protagonistes dans ce conflit de l’eau ne se sont pas rencontrés hier après-midi, comme il était convenu. Le syndicat UNSA-Industrie du SIAEAG, qui mène la grève depuis mardi, a estimé insuffisants les documents pour pouvoir poursuivre les négociations.
Pas d’avancée dans le conflit de l’eau… Les principaux protagonistes ne se sont pas rencontrés hier après-midi, comme il était convenu.

Rencontre annulée hier


Le syndicat UNSA-Industrie du SIAEAG, qui mène la grève depuis mardi, a estimé insuffisants les documents pour pouvoir poursuivre les négociations. Il demande donc plus d’éléments concernant la classification et l’avancement de carrière des 120 agents transférés de la Générale des Eaux, comme le traitement des acquis dus par le Comité d'entreprise de la GDEG. 
De plus, ils réclament l'uniformisation des statuts SIAEAG et RENOC (Régie eau nord Caraïbes) pour la création d'une même entité. 
Les discussions reprennent ce matin à 10 heures, au siège eu Syndicat Intercommunal de l’Eau au Gosier. En attendant, malgré le service minimum, les coupures d’eau se poursuivent.

On s'organise


Les communes de Goyave, Gosier, Sainte-Anne, Saint-François, la Désirade, ainsi que celles de Capesterre Belle-Eau et les Abymes, dans lesquelles le SIAEAG distribue de l'eau potable, sont impactées par ce mouvement.
Et les municipalités s'organisent. La ville de Sainte-Anne invite ses administrés à s'approvisionner au service technique de Dupré, aux heures d'ouverture. 
Tandis que la Région Guadeloupe et la ville de Saint-François ont mis des citernes d'eau non potable à disposition des usagers. 

De plus, comme à chaque mouvement de l'eau, la solidarité s'organise. Ceux qui disposent du précieux liquide ouvrent leurs portes aux usagers privés d'eau. 

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©guadeloupe