Contrefaçon : les douaniers de Guadeloupe interceptent 24 000 bouteilles de boissons énergisantes

Saisie de 24 000 contrefaçons de bouteilles énergisantes au Grand Port Maritime de Guadeloupe les 24/08 et 13/09/2024
Les douaniers de Guadeloupe viennent de réaliser deux saisies importantes au Grand port Maritime de Guadeloupe. 24 000 contrefaçons de bouteilles de boissons énergisantes et 2500 litres de rhum de contrebande ont été ainsi retirés du marché.

La première saisie des services de douane a eu lieu au Grand port Maritime de Guadeloupe (CPMG) le 24 août dernier. C’est un ciblage de la Brigade de surveillance extérieure des douanes de Baie-Mahault, à partir de l'étude des manifestes maritimes et des flux qui est à l'origine du contrôle. Le conteneur maritime suspect, était embarqué sur un navire en provenance d’Haïti via la Jamaïque. Il a été fouillé par les douaniers sur le Grand port.

Deux contrôles de conteneurs de la même provenance

Ils découvrent alors des centaines de packs de bouteilles de la marque Toro, qui sont mises en retenue douanière pour expertise auprès du détenteur de la marque Red Bull. Ce dernier confirme rapidement qu’il s’agit bien d’articles contrefaisant ses produits. Au total 14 448 bouteilles sont saisies, ainsi que près de 2500 litres de rhum non déclarés découverts au fond du conteneur.

Vendredi 13 septembre, sur un flux identique, les agents décident de procéder au contrôle d’un conteneur de la même provenance, et y découvrent 9 646 bouteilles supplémentaires.

Une plainte de la marque Red Bull

Au total, ce sont plus de 24 000 articles de contrefaçon de denrées alimentaires destinées au marché guadeloupéen qui ont été interceptés et retirés du marché. La marque a décidé de porter plainte auprès du Tribunal Judiciaire de Pointe-à-Pitre, la société importatrice étant par ailleurs connue pour des faits similaires.

Pour rappel, en 2023, la Douane française a intercepté 20,48 millions d’articles de contrefaçon, une année record. Parmi eux, 1,15 million de boissons et denrées alimentaires.

L’argent de la contrefaçon profite à des réseaux de criminalité organisée qui contribuent au financement d’autres types de trafics (stupéfiants, prostitution, terrorisme, etc) ainsi qu’à d’autres infractions comme le travail illégal ou la fraude à la TVA, souvent associés aux circuits de production ou de distribution de la contrefaçon.

Service des douanes

Un deuxième plan d’action national pour la période 2024-2026, a été lancé en mars dernier. Il est axé justement vers le démantèlement des réseaux organisés de fraude, actifs sur le tout le territoire.