Coronavirus : Difficile journée mondiale de l'autisme en période de confinement

Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. Mais cette année, le contexte de confinement est loin d'être favorable pour certains autistes mais aussi, pour leur famille
La première raison d'être d'une telle journée c'est bien de mettre en lumière toutes les difficultés rencontrées par les parents qui doivent faire face aux troubles de leur enfant et surtout au diagnostic que l'on peut en faire. En effet, une des difficultés rencontrée par les parents d'enfants présentant des troubles de ce type réside dans l'établissement de ce diagnostic et la mise en place d'une prise en charge efficace.
Aujourd'hui encore, le monde médical est encore trop divisé et les différents intervenants ont du mal à s'accorder.
On l'oublie souvent, l'autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. et les degrés d'autisme peuvent-être très différents les uns des autres. 
C'est dire que ce temps de confinement peut ne poser aucun problème pour certains et être un calvaire pour d'autres.
Laissa Biabiany élève seule son fils Keyson et en ces moments de confinement, elle trouve des astuces pour mieux gérer cet inconvénient

Laissa Biabiany


Depuis plus de 10 ans, la France s'est engagée à tout mettre en oeuvre pour augmenter la capacité d'accueil en établissements spécialisés et sur la diversification des méthodes de prise en charge et de dépistage précoce. Mais aujourd'hui encore, cette volonté a du mal à être mise en oeuvre dans l'Hexagone comme en Outremer.
Et puisque ce temps de confinement est aussi celui de l'imagination et de toutes les solidarités, même en restant chez soi, porter du bleu un 2 avril c'est se sentir solidaire de cette cause et de ceux qui la vivent.
restez chez vous... en bleu