De nombreux indicateurs dans le rouge sur le front de l’emploi au 2 ème trimestre 2020.

Chômage et Emploi
C'est ce qui ressort de la dernière note trimestrielle de la DIECCTE. La direction des entreprise de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi s’est penchée sur le marché du travail au 2 ème trimestre. Et les chiffres sont dores et déjà très préoccupants.
320 licenciements économiques, 1/3 de plus qu’en 2019 alors que depuis plusieurs années la tendance était à la baisse, c’est le premier constat très inquiétant qui se dégage de ces chiffres.
Mais bien d’autres marqueurs sont tout aussi effrayants… Alors qu’il connaissait une croissance depuis 2015, l’emploi salarié privé chute en ce début d’année de près de 3%. Première victime loin, devant les autres, le secteur de l’hébergement et de  la restauration. Mais dans l’immobilier, le commerce et les services, les prémices de la crise se font aussi déjà sentir.
Seules l’agriculture et l’industrie ont connu une croissance des emplois.
Les contrats d’intérim eux se sont purement et simplement effondrés, 43% de moins.

Et les perspectives sont tout aussi moroses.


Les déclarations préalable d’embauche, en clair les intentions des patrons d’embaucher, sont moitié moindre qu’en 2019, tout comme les offres collectées par Pôle Emploi.
Probable signe également de cette morosité ambiante sans horizon dégagé, les ruptures conventionelles. Alors qu’elles augmentaient depuis la mise en place du dispositif, pour la première fois elles marquent un recul important :  ¼ de moins…Probablement le signe d’une extrême prudence des salariés qui préfèrent conserver leurs emplois que tenter de nouvelles aventures incertaines.VOIR :  la Note de conjoncture emploi-marché du travail 2ème trimestre 2020