Début du procès des meurtriers présumés d'Alain Célini

Ce lundi 21 février, débute aux Assises le procès de l’affaire Alain Célini. Du nom de ce père de famille de 68 ans dont le corps avait été retrouvé sans vie, calciné, à Petit-Bourg en novembre 2018. Très vite, les soupçons s'étaient portés sur sa locataire, Florence Gérémy, aux multiples alibis.

L’histoire débute par une banale affaire de loyers en retard. Le 9 novembre 2018, Alain Célini, 68 ans, rejoint à pied la villa de Florence Gérémy, située à moins de 50 mètres de son domicile familiale, section Port Blanc au Gosier. Le professeur d’EPS à la retraite réclame à celle qui se présente comme architecte décoratrice d’intérieur, la somme de 13 500 euros, au titre de 3 mois de loyers en retard.

Alain Célini ne reverra jamais les siens. Son corps sera retrouvé trois semaines au bord de la rivière Duquerry à Petit Bourg. Son corps ou plutôt ce qu’il en reste. Quelques ossements calcinés, le boîtier d'une montre déformé par la chaleur et des fragments de tissus.

Mais avant d’être livré au bûcher, Alain Célini a d’abord été assommé de plusieurs coups de pelle, celle utilisée pour ramasser les crottes du chien. 4 coups assénés sur la tête. Le dernier tellement fort que le manche de l’outil s’est brisé. Après les coups, l’alcali versé sur la tête de la victime inconsciente.

Les auteurs sont Florence Gérémy et Laurent Blocail, son homme à tout faire, vigile à ses heures. C’est lui qui a assené le dernier coup de pelle, c’est son véhicule qui a été utilisé pour transporter le corps enveloppé dans un drap jusqu’à Petit Bourg.

Le duo sera confondu par leurs téléphones cellulaires qui, le jour du crime, ont borné en même temps et aux mêmes endroits alors que leurs premières déclarations aux enquêteurs de la police judiciaire disaient tout le contraire.

Florence Gérémy et Laurent Blocail sont poursuivis pour meurtre. Ils encourent jusqu’à 30 ans de prison.