Le défenseur des droits et le difficile accès au service public

La Déléguée régionale du Défenseur des droits tire un bilan globalement positif de ses interventions en 2020. Mais de l'ensemble des réclamations examinées l'an dernier (236 dossiers), émerge un triste constat : des difficultés d'accès chroniques des usagers.

Un fonctionnaire du rectorat privé de son indemnité de vie chère en raison d'un déclassement prolongé dans l'hexagone pour un traitement médical de longue durée. Voilà le type de contentieux réglé par l'intervention du défenseur des droits.

L'agenceur a finalement été rétabli dans ses droits mais le défenseur se veut aussi le garant d'une forme de justice et d'équité pour tout ce qui touche à l'enfance, aux discriminations à la déontologie, la sécurité et plus largement la protection sociale du citoyen.

Equité et justice pour la protection sociale du citoyen

Sur les 236 dossiers traités en 2020, 29 % concernent la protection sociale, 1% la fiscalité. A l'examen des chiffres, on constate un véritable problème d'accès au service public pour les usagers. Les délégués déplorent une absence ou un délai de réponse tardive aux demandes des usagers du service public en général.

Et la crise sanitaire n'a rien arrangé. Le défenseur des droits se félicite néanmoins du réglement amiable de 146 des 236 réclamations traitées en 2020 avec 66 % de réussite. 13 % des dossiers ont été transmis au siège ou encore à la délégation du défenseur des droits, pour qui 17% des saisines est injustifié.