Il s'appelle Jesner Découba... Peut- être l'avez vous déjà croisé dans les rues de Port-Louis ou de Pointe-à-Pitre... Equipé de ses baskets, ses lunettes de soleil mais surtout de sa voix et de ses journaux, il arpente les rues. Il l'un des derniers crieurs de journaux de Guadeloupe. Son portrait...
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Il s'appelle Jesner Découba... Il n’a plus le coffre de ses jeunes année, mais il continue d’arpenter les rues de Port Louis pour sa distribution. C’est un personnage incontournable de la commune.
Et même le jour de son anniversaire, dimanche 7 janvier, il était de tournée.
A 62 ans, Jesner reconnaît avoir connu des péripéties, au cours de sa vie. Mais, c'est un travailleur et un homme débrouillard. Il a toujours su s'en sortir, en ne vendant pas seulement des journaux, mais également du pain, du poisson ou des fruits et légumes, quand cela était nécessaire.
En plus de 40 ans sur les routes, ils se souvient particulièrement de trois événements : le décès d'Edith Lefel, chanteuse qu'il aimait beaucoup, et ceux des anciens maires, Jean Barfleur, un "travailleur" comme lui et Charles Edwige, un "combattant".
Son portrait à (re) voir, signé Julien Babel et Rémi Defrance :
Et même le jour de son anniversaire, dimanche 7 janvier, il était de tournée.
Jesner, la débrouillardise
Auparavant ouvrier maçon, il change de voie, à l'âge de 20 ans et devient crieur de journaux. Souriant et facétieux, Jesner est surnommé Chirac, du nom de cet homme politique qu'il apprécie énormément. A tel point, qu'aux début de l'ancien président de la République et ancien maire de Paris, il lui avait écrit une lettre de 100 pages, l'invitant à poursuivre sa carrière.A 62 ans, Jesner reconnaît avoir connu des péripéties, au cours de sa vie. Mais, c'est un travailleur et un homme débrouillard. Il a toujours su s'en sortir, en ne vendant pas seulement des journaux, mais également du pain, du poisson ou des fruits et légumes, quand cela était nécessaire.
En plus de 40 ans sur les routes, ils se souvient particulièrement de trois événements : le décès d'Edith Lefel, chanteuse qu'il aimait beaucoup, et ceux des anciens maires, Jean Barfleur, un "travailleur" comme lui et Charles Edwige, un "combattant".
Son portrait à (re) voir, signé Julien Babel et Rémi Defrance :