Des Guadeloupéens se mobilisent pour manifester leur soutien aux Palestiniens

Ce n'était pas la grande foule sur la place de la mairie de Pointe-à-Pître ce vendredi soir mais ils sont malgré tout plusieurs dizaines à avoir répondu à l'appel lancé par la CGTG pour faire entendre des voix guadeloupéennes aux nombres de celles qui s'expriment depuis la reprise armée du conflit entre Israël et les Palestiniens.

Pour le leader de la CGTG, suivi en cela par les interlocuteurs des différents groupes, mouvements et associations présents sur cette place, il s'agit surtout de dénoncer une "répression féroce du gouvernement d'Israël". Mais Jean-Marie Nomertin ne limite pas cette action à cette unique protestation.

Rappelons que ce nouveau conflit entre les Palestiniens et les Israéliens est né le 7 octobre après l'attaque du Hamas qui a fait près de 1.400 morts en Israël. Le mouvement palestinien souhaitait ainsi changer le cours de la situation qui voyait plusieurs pays arabes s'accorder avec l'Etat Hébreux.

Bien que l’Arabie saoudite ait précédemment déclaré que tout accord nécessiterait des progrès vers la création d’un État palestinien, le Hamas s’y oppose, affirmant que la normalisation allégerait la pression sur Israël pour qu’il reconnaisse les revendications palestiniennes. Dans un discours télévisé le 7 octobre, Ismail Haniyeh, le chef du Hamas, s'en est pris aux pays arabes qui adoptaient une position conciliante à l'égard de l'État juif.

En septembre, le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a déclaré à la chaîne de télévision américaine Fox News que son pays « se rapprochait chaque jour » de la normalisation des relations avec Israël.

Depuis que l'armée israélienne a lancé la nouvelle offensive entre vendredi soir et samedi matin, le chaos règne dans la bande de Gaza, où des centaines de milliers de personnes ont dû fuir leurs foyers, alors que le bilan au 1er novembre dépassait déjà les 8 000 morts parmi les Palestiniens.