Des routes presque toujours embouteillées : le lot quotidien des Guadeloupéens

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La visite du ministre des transports en Guadeloupe est l'occasion d'évoquer l'un des principaux maux des routes de Guadeloupe : les embouteillages. Ils reviennent inlassablement dans les conversations des citadins, mais aussi dans celles des transporteurs de personnes en Guadeloupe. Et malgré les aménagements routiers, ils semblent insolvables

Souvent citée comme étant l'Île aux Belles Eaux malgré les pénuries qui perdurent, la Guadeloupe pourrait aussi se voir qualifiée d'Archipel des ronds-points. Progressivement, sur presque toutes les grandes artères, ils ont fleuri pour tenter de juguler les ralentissements et les embouteillages.

Pourtant, si par endroits les choses s'améliorent, de manière globale elles restent encore très difficiles. L'absence d'une alternative au “tout automobile” renforce les embouteillages et le sous-développement des transports en commun dans ce département-île, de seulement 1628 kilomètres carrés n'arrange pas.

Le projet d’une voie dédiée serait peut-être la solution

Ainsi, l'élargissement des voies entre le Lamentin et Baie-Mahault n'a cependant pas occasionné la réalisation de voies spécifiques pour les transports en commun, seule manière d'inciter l'usager à laisser son véhicule à la maison pour prendre un transport en commun qui lui donnerait ainsi la garantie d'un parcours plus rapide que celui des véhicules particuliers.

Parce que les usagers le disent eux-mêmes : si les transports en commun ont autant de problèmes que les véhicules individuels pour se déplacer sur les routes de Guadeloupe, quel avantage y a-t-il à les emprunter ?

Une problématique à laquelle il faudra bien répondre pour limiter la pollution que les routes de Guadeloupe génèrent chaque jour.