Le verdict est tombé pour Huguette Barbetin la Présidente de l’association d’aide aux victimes et d’informations juridiques (AVIJ 971). Deux ans de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et une privation de son droit d'éligibilité pendant cinq ans.
Un courrier de dénonciation à l'origine de l'affaire
L'enquête a été ouverte à l'encontre d'Huguette Barbetin suite à un courrier de dénonciation à la Direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale. Dans ce courrier, ont été indiquées d'éventuelles malversations commises au sein de l'association par la présidente entre 2017 et 2020. Des faits litigieux ont été constatés en lien notamment avec le dispositif adulte relais. Il était reproché à Huguette Barbetin d'avoir fait exécuter à ses employés en emplois aidés, des travaux de jardinage ou des transports d'enfants, taches étrangères à l'objet de l'association qui est l'aide aux victimes, l'accès aux droits et la prévention jeunesse.
Le tribunal a également constaté la répétition dans le compte d'achats de cosmétiques et d'alimentation, eux aussi sans rapport avec l'objet de l'association.
Un jugement clément selon son avocat
Huguette Barbetin n’a pas souhaité s'exprimer. Son avocat Maître Daniel Démocrite a tout de même déclaré que le jugement reste clément sachant que le chef d'escroquerie faite au préjudice d'une personne publique ou d'un organisme chargé d'une mission de service public n'a pas été retenu. Elle a été relaxée de cette infraction ce qui réduit la condamnation.