Les candidats à la présidence et aux deux vice-présidences de l’Université des Antilles avaient jusqu’à ce lundi pour déposer leurs listes de candidatures. Et ce sera donc un duel. Seulement deux listes sont candidates à la présidence de l’Université des Antilles et aux deux vice-présidences de pôle.
En Guadeloupe, sans surprise, Michel Geoffroy, 48 ans, conduit une liste qui veut : « faire de l’université des Antilles un lieu-monde ». Michel Geoffroy est professeur de mathématiques à la faculté des sciences exactes et naturelles sur le campus de Fouillole, directeur du laboratoire de mathématiques le LAMIA.
Pour le pôle Guadeloupe, il est accompagné de la professeure de mathématiques Célia Jean-Alexis. Et pour le pôle Martinique, il propose la candidature de Laurent Manyri, directeur de l’IUT de Martinique, maître de conférences en sciences de gestion.
Ces candidats font valoir leur volonté de créer de véritables ponts entre les deux îles à partir des différents enseignements prodigués. L’étudiant, ajoutent-ils doit être au cœur du projet et ils s’engagent à développer des partenariats croisés entre les universités, les collectivités et les entreprises de la Caraibe, dans les Amériques mais aussi en Europe…
Michel Geoffroy a été vice-président du conseil d'administration sous la mandature Eustase Janky. Et il s’inscrit dans cette continuité : rassembler, de faire rayonner l’UA dans la Caraïbe et au-delà et contribuer au mieux-vivre des étudiants.
Face à ce trio, la liste « Construisons notre avenir ensemble » conduite par Philippe Hunel, 56 ans. C’est un autre scientifique. Il est Maître de conférences en informatique sur le campus de Schoelcher, membre lui aussi du laboratoire de Mathématiques, informatique et applications (LAMIA). Il était vice-président aux affaires numériques de l'ancienne présidente, Corinne Mencé-Caster.
Philippe Hunel propose pour le pôle Guadeloupe la candidature de Laurence Romana, professeur de physique. Elle a 30 ans d’expérience dans le domaine de la formation et de la recherche. Et pour le pôle Martinique, Dominique Rogers, maitresse de conférence en histoire moderne. Les maitre-mots de cette liste : concertation, collégialité, respect des personnes, équité… il est question dans leur profession de foi de démocratie universitaire participative.
Ensemble, ils visent visent avant tout un équilibre des forces entre les deux territoires…Des orientations axées autour de la formation et la recherche tout en optimisant le potentiel numérique pour ancrer l’Université des Antilles au centre de nos territoires, mais ouverte au Monde…
Les deux listes ont deux semaines pour mener leur campagne électorale.