La liquidation judiciaire de l’association Acajou Alternatives met en péril le suivi de près de 700 personnes en situation précaire dans le Sud Basse-Terre.17 Salariés sont pour l’instant au chômage
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La fin de l’association Acajou Alternatives prononcée par le tribunal administratif vendredi dernier met 80 personnes au chômage dans un secteur social dont le sud Basse-Terre a cruellement besoin vu la nature pauvre de sa population. Environ 700 personnes étaient suivies par les différents services de l’association. La mauvaise gestion du Service d’Aide à Domicile à causé la ruine de l’association et entraîné la chute des autres services sociaux
17 salariés du Centre d’hébergement d’urgence de "Badibou" à Basse-Terre suivaient trois cents personnes : des familles pauvres, des familles monoparentales, des jeunes drogués, alcooliques, sans toit ni nourriture, des psychotiques et autres malades mentaux sans médicaments. Tout ce monde là a regagné la rue de Basse-Terre...Et le personnel qui n’a aucune nouvelle, directrice en tête, s’est mis en grève. Des rencontres entre l’état, les services sociaux du département et le syndicat UGTG sont en cours pour tenter de trouver des solutions d’urgences pour les personnels mais aussi pour la population à aider.
Dans un communiqué le préfet de région affirme que l’Etat a missionné la Maison Saint-Vincent pour assurer temporairement la continuité des prises en charge et la distribution des repas dans le cadre de l’accueil de jour, avant une solution de reprises des activités de l’AHI, l’accueil hébergement insertion.
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En visite le vendredi 22 février à la Maison Saint-Vincent à Pointe-à-Pître, une visite, a-t-il dit, qui était prévue de longue date et qui n’a donc aucun lien avec la liquidation la semaine dernière de l’association Acajou Alternative de Basse-Terre, Philippe Gustin, Préfet de Guadeloupe en a profité pour faire le point sur ce dossier.
En la matière, L’Etat, le Département et l’ARS l’Agence Régionale de Santé, se partagent les compétences. Chaque année la contribution de L’Etat, sur le volet hébergement d’urgence, insertion sociale, tourne autour 6 millions d’euros. Mais il faut bien admettre que la situation des personnes défavorisées s’aggrave de plus en plus et la tâche des travailleurs sociaux se révèle chaque jour un peu plus pénible. En mars prochain, le Préfet réunira l’ensemble des acteurs pour redéfinir les process à mettre en place
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