En réalité, cette rentrée, elle aurait dû la faire en 2003, après l'adoption de la loi de 2001 qui prévoyait ces cours d'éducation sexuelle. Mais parce qu'elle n'a jamais été effective, la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes l'instaure à partir de cette rentrée scolaire.
Le constat est édifiant. Alors même que la loi de 2001 instituait les cours d'éducation sexuelle en primaire et dans le secondaire, son exécution est restée lettre morte dans la plupart des établissements. Il y a deux ans, le Haut Conseil à l'égalité démontrait à partir d'une étude faite sur un échantillon représentatif aussi bien du public que du privé que, 25% des écoles primaires, 4% des collèges et 11% des lycées, n'ont jamais appliqué cette loi.
Et ce qu'une loi n'a pu faire, une autre loi le décrète. Si certains n'avaient considéré la loi de 2001 que comme une suggestion, ils ne pourront nier l'impulsion qui lui est désormais donnée par la secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes. Marlène Schiappa a mis à profit le vote de la loi portée par elle, la loi contre les violences sexuelles et sexistes, pour remettre au goût du jour les principes de la loi de 2001. Et elle veut d'ores et déjà imaginer le mode d'application pour éviter que sa mise en oeuvre soit un souci pour les établissements. De fait, dans chaque collège et chaque lycée, il sera mis en place un programme de trois séances annuelles d'éducation sexuelle et affective. Les professeurs, infirmiers, CPE et autres personnels volontaires, seront formés pour organiser ces séances. Ils pourront se faire aidés par les organismes et associations ad-hoc reconnus par l'éducation nationale.
Aux thèmes mentionnés dans la circulaire de 2003 tels que : la contraception, la protection contre les maladies sexuellement transmissibles ou aussi la lutte contre les préjugés sexistes, seront ajoutés, les notions de consentement, de respect d'autrui ou des rapports entre les femmes et les hommes. Un thème sera particulièrement souligné, celui du corps des femmes qui leur appartient et n'est pas un bien public. Des notions inclues dans la loi du 3 août 2018
Marlène Schiappa va donc lancer une circulaire à destination du corps enseignant pour l’application réelle de cette loi sur des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle qui seront menées par des associations qui ont des agréments. Un ensemble de nouvelles données qui inquiètent certains parents d’élèves guadeloupéens
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Aux thèmes mentionnés dans la circulaire de 2003 tels que : la contraception, la protection contre les maladies sexuellement transmissibles ou aussi la lutte contre les préjugés sexistes, seront ajoutés, les notions de consentement, de respect d'autrui ou des rapports entre les femmes et les hommes. Un thème sera particulièrement souligné, celui du corps des femmes qui leur appartient et n'est pas un bien public. Des notions inclues dans la loi du 3 août 2018
Une mesure qui inquiète certains parents en Guadeloupe
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Le slameur Davis Erauss