Kamannyòk

Reportage au coeur du monde agricole de l’archipel.

À réécouter

  • Vanille de Guadeloupe : la parole aux acheteurs professionnels

    La très faible floraison des vanilliers de Guadeloupe en 2024 ( cause des pluies) va se traduire par une maigre production de gousses noires en 2025. Or, l offre est déj très en deç de la demande, pour cette vanille d exception, très recherchée par les chefs pâtissiers et cuisiniers, les épiceries fines ou les fabricants de produits cosmétiques. Lors du séminaire « Vanni an nou », organisé fin janvier 2024 par l APAGWA, une matinée était consacrée aux attentes de ces acheteurs professionnels, de l archipel et de l Hexagone. Intervenants : Fausto Bouchereau, président de Mohea ; Emeric Romignac, responsable commercial d « Exceptions d ailleurs » ; Sandra Albertolli, gérante de « La Source Cosmetics » ; Fabienne Youyoutte, artisan glacier-pâtissier.
  • Michel Plumasseau, producteur d’ignames à Petit-Canal

    Sale temps pour les ignames de Guadeloupe ! La production de l année 2024 est compliquée, voire compromise pour certains agriculteurs. Les pluies répétées ont retardé les récoltes. Et l excès d eau dans le sol a aussi perturbé le développement des tubercules : quand ils ne sont pas pourris par l humidité, ils sont souvent de petite taille. Illustration de cette chute de rendement, avec l exemple de Michel Plumasseau, producteur d ignames sur 3 hectares Petit-Canal. En pleine récolte sur une de ses parcelles, il témoigne, aux commandes de sa mini-pelle mécanique, montée sur chenilles. Intervenant : Michel Plumasseau, exploitant agricole
  • Difficultés des maraîchers : le témoignage de Netty Nanette

    Les fruits et légumes habituellement présents sur les étals des marchés de Noël en Guadeloupe risquent de se faire rares cette année. En cause : les pluies et la multiplication des ravageurs (dont la cécidomyie des fleurs) qui font chuter les rendements des cultures maraîchères, en ce début de haute saison, comme ce fut le cas déj lors de la précédente, au 1er semestre 2024. Netty Nanette exploite notamment 2 hectares en maraîchage Morne- -l Eau, et elle témoigne de ses grosses difficultés produire. Intervenante : Netty Nanette, exploitante agricole.
  • La « cécidomyie des fleurs » (2/2 : quelles solutions pour combattre ce nuisible ?)

    Comment lutter contre la « cécidomyie des fleurs », principal nuisible observé en 2024 sur les cultures maraîchères en Guadeloupe ? Aucun insecticide n est autorisé contre ce ravageur par la législation française. Des molécules font l objet d essais sur une parcelle de tomate Saint-François, en vue d une éventuelle homologation temporaire. Et l Institut Technique Tropical va multiplier les expérimentations sur des solutions agro-écologiques. Intervenants : Marcel Böhrer, ingénieur en expérimentation l Institut Technique Tropical (IT2) ; Caroline Noirault, exploitante agricole.
  • La « cécidomyie des fleurs » menace les cultures maraîchères (1/2 : un moucheron ravageur)

    Un petit moucheron nommé « cécidomyie des fleurs » provoque, depuis une dizaine d années, des pertes grandissantes dans les cultures maraîchères en Guadeloupe. Ses larves dévorent, de l'intérieur, les boutons floraux des solanacées (tomate, aubergine, poivron, piment ) et des cucurbitacées (pastèque, melon ), empêchant la fructification. Les rendements peuvent chuter jusqu 90 %. La pression parasitaire de ce ravageur émergent polyphage est particulièrement forte depuis le début 2024. Reportage chez le plus gros producteur de l archipel. Et explications avec un ingénieur de l IT2. Intervenants : Caroline Noirault, exploitante agricole ; Marcel Böhrer, ingénieur en expérimentation l Institut Technique Tropical (IT2).
  • Analyses chlordécone sol et cultures (2/2 : un outil de précision)

    Maîtriser l impact de la chlordécone sur son exploitation, c est l objectif de la campagne de prélèvements combinés sol et plantes, pilotée par la FREDON Guadeloupe, sur la période 2022-2025. Ces analyses gratuites offrent aux producteurs du Sud Basse-Terre un outil sur mesure, pour adapter de manière stratégique, sûre et sereine le choix des cultures pour chaque parcelle. Car les données cumulées depuis plus de vingt ans permettent aujourd hui de modéliser le risque de contamination des différents végétaux, en fonction de la teneur de chlordécone dans le sol. Intervenants : Christina Jacoby-Koaly, directrice de la FREDON Guadeloupe ; Laurence Gisors chargée de mission Qualité et Santé du végétal la FREDON.
  • Des analyses chlordécone pour cultiver sans risque (1/2 : couple sol-plante)

    Dans le cadre du Plan Chlordécone IV (2021-1027), la DAAF de la Guadeloupe (Direction de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt) a confié avec la FREDON (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) une mission sur quatre ans (2022-2025) pour une campagne de prélèvements sur les terres cultivées du Sud Basse-Terre, en vue de mesurer, de façon combinée, la teneur en chlordécone des sols et des végétaux qui y sont implantés. L action, qui cible les cultures sensibles, vise garantir la qualité sanitaire des aliments, en permettant aux agriculteurs de sécuriser les productions de chaque parcelle. Reportage sur une exploitation agricole Goyave. Intervenants : Laurence Gisors et Thomas Cély, chargés de mission Santé du végétal la FREDON Guadeloupe ; Stévin Bordelais, exploitant agricole.
  • La pitaya vue par Jean-Marc Petit, pionnier en Guadeloupe

    Les agriculteurs ou futurs exploitants en formation l ASSOFWI sur la culture de la pitaya ont visité, lors de leur dernier jour de stage, le 19 septembre 2024, l exploitation de Jean-Marc Petit, section Tarare Vieux-Habitants. Ce dernier a été le premier agriculteur, en 2009, cultiver le « fruit du dragon » en Guadeloupe et reste aujourd hui le plus gros producteur, avec 2,4 hectares. L homme fait part de ses quinze ans d expérience, et s interroge sur l avenir de cette production, dont les rendements ont fortement chuté, cause des effets du changement climatique. Intervenant : Jean-Marc Petit, exploitant agricole.