Et si on se mettait au karaté ? Le Senshin Karaté Saint-Claude pratique le Shotokan

Et si on se mettait au karaté ? ©Laetitia Broulhet, Bruno Pansiot-Villon
Chaque semaine, le dojo du club Senchin, à Saint-Claude, réunit ses licenciés afin de pratiquer le karaté. Cet art martial japonais connaît de nombreuses variantes et demande une maîtrise du corps et de l'esprit.

Le film Karaté Kid et les méthodes toutes particulières du Senseï Miyagi pour apprendre au jeune Daniel les techniques de cet art martial japonais ont fait de nombreux émules. 

Certains se retrouvent au Senshin Karaté Saint-Claude qui accueille chaque semaine de jeunes licenciés.

Il existe plusieurs styles différents de karaté. Dans le club du sud Basse-Terre, on pratique le Shotokan qui peut être défini comme une méthode d'auto-défense pratiquée à mains nues. Il consiste en l'utilisation des mains et des pieds avec comme objectif de maîtriser un assaillant. Le karatéka use donc de techniques défensives et offensives. 

Une fois le salut traditionnel et l'échauffement effectués, les petits karatékas se parent de leurs protections. Les chaussons, protège-tibias et gants qui permettent d'éviter de frapper l'adversaire en cas de défaut de contrôle, explique le professeur de karaté Stéphane Pagésy, 4e dan Shotokan. En compétition, jusqu'à l'âge de 14 ans, ils doivent aussi se vêtir de plastrons, ajoute-t-il. 

Si la pratique du karaté est divisée en 3 catégories principales, deux sont particulièrement utilisées. Le Kata qui est un enchaînement de formes prédéfinies qui simulent des situations de combat et le Kumite qui équivaut au combat.

On a un adversaire devant soi et avec des techniques de pieds et de poings, et de balayages, on doit marquer des points.

Stéphane Pagésy, professeur de karaté, 4e dan Shotokan

Le dernier, le Kihon consiste en une répétition de mouvements de bases et postures. 

Mais pour tout karatéka, il est important de maîtriser les gestes pour évoluer. 

On commence par les techniques de base... D'abord les blocages, les techniques sur place. On apprend à développer les coups de poing basiques. Et après, avec plus de matériel, des cônes, des barres, des échelles de rythme, je mets en place les déplacements qu'il faut faire. Et une fois que c'est acquis, ils montent dans le cours intermédiaire où on commence à faire plus d'enchaînements. Et enfin, on se retrouve avec le cours des confirmés qui, eux, sont là pour de la compétition.

Stéphane Pagésy, professeur de karaté, 4e dan Shotokan

Le tout est d'arriver à ce que chaque technique devienne naturelle et spontanée.