C’était une première en Guadeloupe, une assignation de l’Etat devant la justice sur la question des réparations de l’esclavage et de la traite. Le délibéré est attendu le 7 septembre prochain...
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Une assignation historique en Guadeloupe introduite à la demande de citoyens, du comité international des peuples noirs et du comité international pour les réparations.
La requête est claire : l’installation d’une commission d’experts pour évaluer le préjudice subi.
4 avocats ont ainsi défendu aujourd’hui l’idée que si la loi Taubira de 2001 reconnait l’esclavage et la traite négrière comme des crimes contre l’humanité, il doit y avoir réparation.
Maître Roland Ezelin, l'un des avocats des plaignants
Mais pour l’avocat de l’Etat si la question historique et mémorielle ne pose aucun problème, aujourd’hui juridiquement la réparation n’est pas possible parce que la requête est irrecevable et que les faits sont prescrits…
Maitre Alexandre DE JORNA
La requête est claire : l’installation d’une commission d’experts pour évaluer le préjudice subi.
4 avocats ont ainsi défendu aujourd’hui l’idée que si la loi Taubira de 2001 reconnait l’esclavage et la traite négrière comme des crimes contre l’humanité, il doit y avoir réparation.
Maître Roland Ezelin, l'un des avocats des plaignants
Me Roland Ezelin
Mais pour l’avocat de l’Etat si la question historique et mémorielle ne pose aucun problème, aujourd’hui juridiquement la réparation n’est pas possible parce que la requête est irrecevable et que les faits sont prescrits…
Maitre Alexandre DE JORNA
Me Alexandre DE JORNA
La décision de la justice sera donc connue le 7 septembre prochain. Mais d'ores et déjà, le collectif des plaignants promet de persister à tous les niveaux de l'échelle judiciaire pour se faire entendre et avoir gain de cause.