Cotons-tiges, pailles, agitateurs de boissons, couverts, assiettes ou encore bâtonnets de ballons vont en effet être bannis des États membres. L'accord trouvé à Bruxelles ce mercredi devrait interdire tous les produits en plastique à usage unique. Objectif : freiner la pollution des océans.
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C’est un pas significatif que vient de franchir l’Union européenne en annonçant, mercredi 19 décembre, l’interdiction prochaine d’une dizaine de produits en plastique à usage unique. Ces produits représentent à eux seuls 70% des déchets échoués dans les océans et sur les plages.
L’accord auquel ont abouti les négociateurs, est intervenu après seulement une nuit de négociations. Il doit encore être formellement adopté par le Parlement et le Conseil européen, qui regroupe les États, en début d’année prochaine. Le parcours législatif du texte devrait être terminé d’ici au printemps 2019, pour une entrée en vigueur dès 2021. Il n’aura donc fallu que huit mois pour aboutir à cette décision, qui fait suite à une proposition (Voir : L'Union européenne veut interdire les produits plastiques à usage unique pour lutter contre la pollution des océans de France Info .
Pour Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne :
Pour d’autres produits, notamment les emballages plastiques pour des aliments prêts à consommer, l’objectif est de réduire leur consommation au niveau national et d’être plus exigeant sur leur conception et leur étiquetage.
L’accord auquel ont abouti les négociateurs, est intervenu après seulement une nuit de négociations. Il doit encore être formellement adopté par le Parlement et le Conseil européen, qui regroupe les États, en début d’année prochaine. Le parcours législatif du texte devrait être terminé d’ici au printemps 2019, pour une entrée en vigueur dès 2021. Il n’aura donc fallu que huit mois pour aboutir à cette décision, qui fait suite à une proposition (Voir : L'Union européenne veut interdire les produits plastiques à usage unique pour lutter contre la pollution des océans de France Info .
Pour Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne :
La Commission fait valoir que la directive présente des "avantages environnementaux et économiques" puisqu'elle permettra, entre autres avantages d'éviter "l’émission de 3,4 millions de tonnes d’équivalent CO2" mais aussi d’éviter "les dommages environnementaux qui coûteraient l’équivalent de 22 milliards d’euros d’ici 2030" et de faire "économiser 6,5 milliards d’euros" aux consommateurs.L’UE a fait preuve d’un véritable courage en s’attaquant à la pollution plastique, faisant d’elle le leader mondial de la lutte contre les déchets marins.
Pour d’autres produits, notamment les emballages plastiques pour des aliments prêts à consommer, l’objectif est de réduire leur consommation au niveau national et d’être plus exigeant sur leur conception et leur étiquetage.