Fièvre, douleurs articulaires et musculaires, ou encore éruptions cutanées sont quelques-uns des symptômes imputables à la maladie à virus Oropouche ; ils sont similaires à ceux des autres arbovirus, tel que la dengue, le chikungunya, ou le zika.
La plupart des cas d’Oropouche sont bénins.
Mais des méningites et encéphalites peuvent tout de même survenir, de même que des malformations ou la mort des fœtus, après une infection pendant la grossesse. Plus inquiétant encore : deux jeunes femmes brésiliennes, qui ne présentaient aucune comorbidité, ont succombé à la maladie en juillet dernier.
Le virus de l’Orov, responsable de la pathologie, se transmet par piqûres de moucherons infectés ; certaines espèces de moustiques peuvent également le propager.
Il est décrit comme une menace mystérieuse, sur laquelle la littérature médicale dispose encore de peu de connaissances, malgré le demi-million de cas enregistrés depuis qu’il a été détecté, pour la première fois, à Trinidad et Tobago, en 1955.
Depuis, des foyers ont été recensés dans la Caraïbe et en Amérique Latine, en particulier à Cuba, dans le Nord du Brésil et dans la région amazonienne. Cette année, 8000 malades ont été recensés dans cette zone. D’où l’avertissement lancé aux voyageurs s’y rendant ou s’y étant rendu. En Europe, 19 cas importés ont été signalés, depuis début 2024 ; 18 de ces patients s’étaient rendus à Cuba et, le dernier, au Brésil.