En l'absence de réponse à ses inquitudes sur l'avenir de la sucrerie de Grande-Anse, le collectif "Unis pour la sauvegarde de l’usine et le maintien de la filière canne à Marie-Galante" organisait ce vendredi une opération escargot dans les trois communes de l'île.
Le collectif "Unis pour la sauvegarde de l’usine et le maintien de la filière canne de Marie-Galante" a mobilisé une centaine de personnes ce 12 mars, sous la forme d’une opération escargot. Rassemblés depuis 8 heures devant l’usine de Grande-Anse, les manifestants ont ensuite sillonné l'île, avec une escale dans chaque commune, pour une prise de parole.
On a eu des informations comme quoi l'usine allait fermer ses portes dans l'avenir et que les cannes allaient probablement être transférées à Gardel en Guadeloupe
Créé le 20 février, ce collectif, qui regroupe notamment des salariés de la sucrerie et des agriculteurs, réclame la tenue d’une table-ronde avec le préfet, la Région, le Département, la communauté de communes, la Sucrerie-Rhumerie de Marie-Galante (SRMG) et Albioma pour que soit clarifié l’avenir de l'outil industriel.
Guy-Henri Vingataramin, président du syndicat Mouvement d'Action Agricole Syndicale de Marie-Galante et membre de l'intersyndicale agricole de Marie-Galante
Le collectif, mais aussi les administrateurs de la SRMG, veulent être fixés sur le projet de centrale thermique, qui devait être couplée à l’usine à partir de 2022. Sa construction n’a toujours pas démarré et le projet ne semble plus à l’ordre du jour, en tout cas dans la convention qui a été signée fin décembre entre la SRMG et l’Etat pour le versement de la subvention annuelle d’équilibre.
Le collectif refuse le démarrage de la campagne sucrière 2021 tant qu’une décision de tous les partenaires ne sera pas prise.