La filière pêche évalue l'impact de Maria sur ses activités

La flotte de pêche guadeloupéenne a été relativement épargnée. Seuls deux saintoises ont été perdues à Terre de Haut après le passage de Maria. Néanmoins, plusieurs dizaines d’autres navires ont été plus ou moins endommagés par des débris projetés par le vent.
Les premières reconnaissances en mer laissent présager un bilan beaucoup plus lourd pour les apparaux de pêche. Les pêcheurs de la Désirade, des Saintes, de Sainte Rose annoncent 100% de perte pour les casiers et les dispositifs de concentration de poisson. A Port Louis, à peine 10% des DCP ont été retrouvés.
Mercredi après-midi, une délégation du comité national des pêches a rencontré à Paris la ministre des outre-mer. Les représentants des Antilles espèrent au plus vite des mesures d’urgence. Parmi les pistes évoquées, il y aurait un moratoire sur les cotisations Urssaf et Enim. Les premières annonces pourraient intervenir dès la semaine prochaine.

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Les marins pêcheurs ont jusqu’au 30 septembre pour faire remonter leur déclarations de pertes auprès du comité régional des pêches