En octobre dernier, Emmanuel Macron disait prendre un engagement fort pour limiter la radicalisation et lutter contre les séparatismes. Dans le sillage de cette loi, une limitation stricte de l'instruction à la maison. Le mouvement Alyans Pou Gwadloup dénonce une dérive liberticide de la France.
L'assassinat de Samuel Paty, en octobre dernier a provoqué une réaction brutale du gouvernement. Par la voix du président Macron, il s'est positionné dans une lutte drastique contre la radicalisation. La stratégie pour y parvenir est un renforcement des valeurs de la République et de la laïcité par le biais d'une loi dont le texte sera présenté le 9 décembre prochain en conseil des ministres.
Cet arsenal prend des mesures fortes dans un premier temps contre les séparatismes et vise directement les écoles arabo-musulmanes. Toutefois, selon Jean-Jacob Bicep, président du mouvement écologique et patriotique Alyans Pou Gwadloup, derrière ces écoles se sont toutes les associations qui dispensent des enseignements régionaux qui risquent d'en pâtir.
Une méfiance amplifiée par l'absence de définitions claires des principes républicains qui garantissent les droits des citoyens. Pour le mouvement, c'est combattre la radicalisation par la radicalisation, avec d'un côté l'islamisme et de l'autre la toute puissante laïcité
Sur l'ensemble de ces dispositifs, Alyans Pou Gwadloup dénonce une dérive liberticide de la France, en plus d'une pression assimilationniste et uniformiste qui n'est pas tenable. Le mouvement qui agit au sein du groupe "Régions et peuples solidaires" au niveau national, compte bien faire valoir le droit des citoyens de Guadeloupe à ne pas être coulés dans un moule commun.
Cet arsenal prend des mesures fortes dans un premier temps contre les séparatismes et vise directement les écoles arabo-musulmanes. Toutefois, selon Jean-Jacob Bicep, président du mouvement écologique et patriotique Alyans Pou Gwadloup, derrière ces écoles se sont toutes les associations qui dispensent des enseignements régionaux qui risquent d'en pâtir.
Ce projet dans son article 6 met en danger les associations qui enseignent le créole par exemple. Il y a un projet d'école afro-centrée qui risque de ne pas pouvoir exister en raison de cela car il tombe sous le coup de cette loi.
Une méfiance amplifiée par l'absence de définitions claires des principes républicains qui garantissent les droits des citoyens. Pour le mouvement, c'est combattre la radicalisation par la radicalisation, avec d'un côté l'islamisme et de l'autre la toute puissante laïcité
L'école à la maison menacée
Autres victimes colatérales de ces textes, les parents qui ont choisi de se charger de l'instruction de leurs enfants. Dès septembre 2021, seuls les enfants qui présentent des handicaps qui ne permettent pas leur scolarisation ou les jeunes athlètes pourront continuer de s'instruire à distance. Pour les autres, il va falloir retourner sur les bancs de l'école. Une mesure qui affole les parents concernés d'autant que tous les enfants ne s'épanouissent pas dans un environnement scolaire.Chacun a le droit de choisir l'instruction qui lui va. Être, demain, obligé de revenir à l'école signale la perte d'une liberté individuelle.
Sur l'ensemble de ces dispositifs, Alyans Pou Gwadloup dénonce une dérive liberticide de la France, en plus d'une pression assimilationniste et uniformiste qui n'est pas tenable. Le mouvement qui agit au sein du groupe "Régions et peuples solidaires" au niveau national, compte bien faire valoir le droit des citoyens de Guadeloupe à ne pas être coulés dans un moule commun.