Une bactérie décime les troupeaux de bovins de Guadeloupe : la dermatophilose. Elle peut conduire à la mort des bêtes, en les affaiblissant considérablement. Mais leur viande reste consommable, dans un certain délai, selon les éleveurs.
Un mal impacte les bovins de Guadeloupe, particulièrement dans le Nord Grande-Terre : il s'appelle la dermatophilose. Cette bactérie est devenue l'ennemie des troupeaux, particulièrement les races croisées, touchées de plein fouet, localement. De surcroît, elle génère d'autres affections, comme la gale de boue.
De quoi inquiéter les éleveurs.
La maladie infectieuse touche surtout la peau des bêtes ; des croûtes se forment et peuvent donner lieu à des suintements. Les bœufs sont considérablement affaiblis et peuvent mourir des conséquences de cette dermatophilose.
Mais, la maladie peut être contrôlée, grâce à quelques précautions, dont, un nettoyage fréquent :
Le conseil que je peux donner c'est de faire un détiquage régulier des bovins, pour éviter qu'ils aient des tiques sénégalaises.
Dans ce contexte, les services de l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) font la promotion de la race créole, plus résistante à cette pathologie, que les races croisées.
Des médicaments sont aussi conseillés :
Habituellement, on utilise des antibiotiques (...) pour un traitement curatif. Mais on a de plus en plus d'échec de traitement. Ça c'est un vrai problème. Parce que, souvent, les gens vont utiliser les antibiotiques, soit au mauvais moment, soit au mauvais dosage.
A (re)voir le reportage d'Eric Rayapin et Daniel Quérin :