Une discipline s’est fait une place aux côtés du judo, du karaté, ou encore du Taekwondo : le Djokan, aussi un art martial, est amazonien ; il a été créé il y a une dizaine d’années et est 100% guyanais. Celui qui en est à l’origine, Yannick Théolade, s’est inspiré des pratiques guerrières des peuples amazoniens, à savoir les Amérindiens, les Bushinengés et les Créoles de la Guyane française.
Ceux qui pratiquent le Djokan doivent user de fluidité, d’adaptabilité et de mobilité, tant de leur corps que de leur esprit. Tous les publics peuvent s’y essayer, jeunes et moins jeunes, puisqu’il n’est pas question de compétition, mais bien de connexion, avec soi et avec les éléments qui entourent les pratiquants.
Cet art martial s’est invité en Guadeloupe ; et ce n’est pas la première fois. Un atelier baptisé "la journée éveil du Guerrier" a été organisé, à l’espace Karukéra, au Raizet (Les Abymes), ce samedi 29 avril 2023.
Kanael Hereson, coach sportif et propriétaire de cette salle, pourra bientôt dispenser des séances de Gaya, l’une des déclinaisons du Djokan.
Le gaya est l’une des branches du Djoka, donc la gymnastique énergétique.
Kanael Hereson, initié au Djokan
Les personnes qui ont tenté l’expérience ont grandement apprécié ce moment.
Le fondateur du Djokan, Yannick Théolade, était l’invité de Laetitia Broulhet, dans le journal "Guadeloupe Soir" du 28 avril 2023. Il parle d’un "art martialo-musical afro-amazonien", d’un "lien entre l’Homme et la nature", pour décrire cette discipline.
Une interview que nous vous proposons de (re)voir :