Le calvaire des sinistrés de la Cour Monbruno

Cour Monbruno après l'incendie du 15 octobre 2023. Marie-Florence n'a plus de larmes pour pleurer sa maison perdue.
Au lendemain de l'incendie qui a dévasté plusierus habitations de la Cour Monbruno, le jour s'est levé sur le drame de plusieurs familles du quartier. Elles ont tout perdu et se retrouve désormais à la rue. Dès ce lundi matin, les services sociaux de la ville des Abymes étaient à pied d'oeuvre pour évaluer les dégâts et surtout, pour envisager les solutions qu'il faudra bien trouver pour reloger les sinistrés

Des visages fermés, et la même douleur qui traverse les regards évasifs. Ici et là, les restes des maisons emportées par l'incendie. Des tôles ou quelques éléments en béton témoignent de la présence d'une habitation. Et chacun revit dans le récit qu'il en fait, l'atroce nuit qu'il vient de vivre.

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Pourtant, le ton monte quelquefois. Surtout quand il faut imaginer ce qui a pu se passer et causer un tel incendie. Un même brasier a brûlé les maisons et fait des sinistrés mais la solidarité s'arrête là où commencent les suppositions et les hypothèses quant aux causes de ce malheur commun.

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Face à cette épreuve pour les sinistrés, la ville des Abymes a choisi de prendre les choses en main sans tarder. Dès ce lundi matin, une délégation recensait sur le terrain toutes les situations précaires causées par l'incendie afin de tenter d'y remédier.

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Les sinistrés seront reçus au CCAS afin d’examiner leur situation. Les services sociaux mèneront alors une étude au cas par cas afin de trouver une solution d’hébergement. Parallèlement, une enquête sera ouverte par les experts des pompiers et de la police pour déterminer les causes exactes de cet incendie.

Cour Monbruno après l'incendie du 15 octobre 2023