C’est en tout cas le constat réalisé par la Chambre Régionale des Comptes. Les déficits de la ville et de la Caisse des écoles en 2019 s’élèvent à près de 80 millions d’euros.
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75,9 millions d’euros, voilà le montant du déficit du compte administratif 2019 de la ville de Pointe-à-Pitre. A noter que ce résultat corrigé est assez proche de celui voté par l’actuelle équipe municipale. Ce qui en soit est plutôt une bonne nouvelle quand on se souvient que l’équipe précédente était dans le déni complet et votait des résultats financiers complètent délirants.
Pour autant, au dela de ce mince satisfecit, l’héritage demeure catastrophique
Les charges de personnel qui selon les précédentes recommandations de la chambre ne devaient pas dépasser la somme de 23,7 millions d’euros, ont une nouvelle fois dérapé de 3 millions d’euros. Pointe-à-Pitre compte 579 agents, soit deux fois plus que la moyenne nationale pour une commune de la même strate démographique
Les mandats en instance de paiement s’élèvent à 23 millions d’euros, dont 16 millions dus aux fournisseurs.
Or, Pointe-à-Pitre ne dispose pas de la trésorerie pour régler ses factures en souffrance. Pire le compte est débiteur 1,5 millions d’euros
De fait, l’endettement de la ville dépasse les 43 millions d’euros. Ce qui, rapporté à la population, représente 2700 euros par habitant. C’est trois fois plus que la moyenne nationale.
Là aussi, en déficit, 3,7 millions d’euros en 2019. Et là, cela a des répercussions sur le budget des Abymes. Puisque faute d’avoir pu régler les factures de l’entreprise de restauration Datex, Pointe-à-Pitre avait signé en septembre 2018 un contrat avec la caisse des écoles des Abymes pour la fourniture de repas. Or les mêmes causes produisant les mêmes effets, aujourd’hui Pointe-à-Pitre doit 800 000 euros aux Abymes.
Bref, tout cela ressemble au tonneau des Danaïdes.
Pour le maire de la ville, le déficit à une cause qu'il faut identifier pour analyser ce qui reste aujourd'hui comme marge de manoeuvre pour l'équipe en place
Harry Durimel, maire de Pointe à Pître : Les causes du déficit
Harry Durimel, maire de Pointe à Pître : Les marges de manoeuvre
Pour autant, au dela de ce mince satisfecit, l’héritage demeure catastrophique
Les charges de personnel qui selon les précédentes recommandations de la chambre ne devaient pas dépasser la somme de 23,7 millions d’euros, ont une nouvelle fois dérapé de 3 millions d’euros. Pointe-à-Pitre compte 579 agents, soit deux fois plus que la moyenne nationale pour une commune de la même strate démographique
Les mandats en instance de paiement s’élèvent à 23 millions d’euros, dont 16 millions dus aux fournisseurs.
Or, Pointe-à-Pitre ne dispose pas de la trésorerie pour régler ses factures en souffrance. Pire le compte est débiteur 1,5 millions d’euros
De fait, l’endettement de la ville dépasse les 43 millions d’euros. Ce qui, rapporté à la population, représente 2700 euros par habitant. C’est trois fois plus que la moyenne nationale.
Et il y a également le budget de la caisse des écoles.
Là aussi, en déficit, 3,7 millions d’euros en 2019. Et là, cela a des répercussions sur le budget des Abymes. Puisque faute d’avoir pu régler les factures de l’entreprise de restauration Datex, Pointe-à-Pitre avait signé en septembre 2018 un contrat avec la caisse des écoles des Abymes pour la fourniture de repas. Or les mêmes causes produisant les mêmes effets, aujourd’hui Pointe-à-Pitre doit 800 000 euros aux Abymes.
Bref, tout cela ressemble au tonneau des Danaïdes.
Réaction d'Harry Durimel, actuel maire de Pointe à Pître
L’ancien maire Jacques Bangou avait relativisé ce déficit. Mais son succésseur Harry Durimel, estime qu'aujourd'hui, le déni n’est plus de mise
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