Des policiers tombent sur une culture de cannabis en poursuivant un individu

Appelés pour déloger un squatteur, les policiers de la Compagnie Départementale d'Intervention sont tombés sur une pièce qu'il utilisait pour cultiver du cannabis. Plus de 200 plants ont été saisis et détruits. L'homme n'en était pas à sa première récolte. 
Le jeudi 6 février dernier, un équipage de la Compagnie Départementale d'Intervention de la Police nationale faisait une suprenante découverte en se rendant à l'ancien foyer Saint Dominique, rue Massabielle à Pointe-à-Pitre, pour évincer un indésirable.
 

Plus de 200 plants de cannabis découverts

C'est la responsable des lieux, une religieuse du foyer, qui avait donné l'alerte. En arrivant sur les lieux, les policiers se lancèrent à la poursuite de l'individu. C'est en le poursuivant que les forces de l'ordre ont découvert une culture indoor d'herbe de cannabis.
Immédiatement informés, les policiers de la Sûreté Départementale se sont également rendus sur les lieux. A l'ancien foyer, ils trouvèrent une pièce contenant un laboratoire de culture de plants de cannabis et des pots de ces mêmes plants en grande quantité. Autres éléments, de nombreux sacs de terreau, d'engrais et des produits pour les racines de plantes.
La poursuite des fouilles du lieu a permis de trouver à l'intérieur d'une petite pièce plus de 200 plants d'herbe de cannabis.
 

Ce n'était pas la première récolte du mis en cause

Le jeune homme fut rapidement identifié lors de l'enquête. Lundi 10 février, il s'est présenté au commissariat de police. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits, tout en minimisant son rôle de "producteur" de stupéfiants, et en impliquant un autre individu. Il a reconnu avoir illégalement occupé les locaux et modifié les lieux pour son exploitation illicite. Il avoua même avoir déjà fait deux récoltes, utilisées pour sa consommation et pour la vente.

Le Procureur de la République a demandé la destruction du matériel et des plants d'herbe de cannabis. Le mis en cause, lui, a été laissé en liberté et convoqué devant le Procureur, au mois de juin, en vue d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et d'une convocation par officier de police judiciaire en cas de carence.