Depuis le début du confinement, le marché local des produits frais est en berne. Conséquence, les petits exploitants agricoles ne parviennent pas à écouler leurs productions. Les représentants du secteur demandent une aide pour ceux qui, d'habitude, font vivre le marché local.
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Nous sommes à Dubedou (Saint-François) en Grande Terre. Ici les champs sont cultivés mais avec la crise du Coronavirus, les récoltes restent sur pied. Après un mois de ralentissement voire même parfois, arrêt du marché local, les invendus montent à plus de 80%. Exemple, avec cette parcelle plantée en gombos. Son propriétaire n'arrive plus à écouler sa production. Une perte sèche visible qui lui met le moral à zéro.
Alain Mausse, Président de la FDSEA Guadeloupe : Face à cette situation, l'Union des Producteurs de la Guadeloupe, demande une aide, en priorité, pour ceux qui garantissent habituellement le marché local.
Son représentant, Dominique Dartron interpelle les autorités : De son côté, la députée européenne (RN) Maxette Pirbakas, agricultrice de profession a visité certaines exploitations. Elle se dit solidaire de la profession via les fonds d'aides de 38 milliards d'euros de l'Europe vers la France et les RUP (Régions Ultra Périphériques). Entre remise en question et colère, le monde agricole compte sur l'aide des institutions pour sauvegarder ce secteur vital pour la Guadeloupe.
Alain Mausse, Président de la FDSEA Guadeloupe : Face à cette situation, l'Union des Producteurs de la Guadeloupe, demande une aide, en priorité, pour ceux qui garantissent habituellement le marché local.
"il y a deux poids deux mesures avec l'aide d'urgence accordée notamment aux melonniers." Alex Bandou Président de l'Union des Producteurs de Guadeloupe (UPG)
Des agriculteurs en colère
Pour éviter ce genre de situation , la Coordination Rurale exprime aussi sa colère sur le système agricole actuel.Son représentant, Dominique Dartron interpelle les autorités : De son côté, la députée européenne (RN) Maxette Pirbakas, agricultrice de profession a visité certaines exploitations. Elle se dit solidaire de la profession via les fonds d'aides de 38 milliards d'euros de l'Europe vers la France et les RUP (Régions Ultra Périphériques). Entre remise en question et colère, le monde agricole compte sur l'aide des institutions pour sauvegarder ce secteur vital pour la Guadeloupe.